La BCE décide d'accélérer le rythme de ses rachats de dette

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Par euronews avec AFP
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La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde balaie les craintes d'un dérapage de l'inflation

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La Banque centrale européenne va accélérer le rythme de ses rachats de dette. Une réponse à la nervosité des marchés face à une récente hausse des taux obligataires aux Etats-Unis. La BCE a fait savoir qu'elle agirait pour empêcher une contagion aux taux de la zone euro.

Cette politique monétaire accommodante ne doit pas être remise en question selon la présidente de la BCE. Christine Lagarde s'est néanmoins montrée optimiste pour le futur.

"les campagnes de vaccination en cours, ainsi que l'assouplissement progressif des mesures de confinement - à moins d'une nouvelle évolution défavorable- permettent d'escompter un solide rebond de l'activité économique dans le courant de 2021" a t-elle souligné.

Les rachats de dette permettent notamment aux Etats d'emprunter à bas coût pour stimuler l'investissement et l'emploi fragilisés par la pandémie.

La crainte d'inflation "pas justifiée"

Mais, certains mettent en garde contre les risque de surchauffe des prix. Le taux d'inflation a grimpé à 0,9% en janvier et février en zone euro, dépassant les attentes. Cette anticipation n'est pas justifiée, a assuré la BCE, qui n'a que très légèrement relevé ses prévisions d'inflation pour 2021 (1,5%) et 2022 (1,2%), toujours loin de l'objectif proche de 2% visé par l'institution.

Si la hausse des prix s'accélère, c'est "principalement en raison de certains facteurs transitoires et d'une hausse des cours de l'énergie", a relevé Christine Lagarde, selon laquelle "ces facteurs devraient s'estomper (...) au début de l'année prochaine".

Dans le même temps, la faiblesse de la demande et "la forte atonie" sur le marché du travail constituent de puissants freins à un dérapage des prix.

Les banques qui en ont besoin vont continuer à bénéficier des vagues de prêts géants et bon marché. Enfin les trois taux directeurs ont été maintenus à leur plus bas historique, notamment celui négatif de 0,50% frappant les liquidités en excès des banques qui ne sont pas injectées dans l'économie.

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