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Du vin et des plants de vigne (re)venus de l'espace

Plants de vigne revenus de l'espace
Plants de vigne revenus de l'espace Tous droits réservés  AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Euronews avec AP, AFP
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12 bouteilles de Petrus et des sarments de vigne ayant passé de longs mois dans l'espace sont étudiés de près à Bordeaux.

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C'était il y a plus d'un an. À bord du cargo de SpaceX, 12 bouteilles de Petrus et 320 sarments de vigne. Les premiers allaient passer 14 mois à bord de la Station spatiale internationale, les seconds 10 mois. Depuis son retour, le grand cru est analysé à l'Institut des sciences de la vigne et du vin à Bordeaux. Objectif : voir comment il a vieilli en apesanteur, notamment privé d'oxygène. Et bonne nouvelle, pour cette œnologue, le vin céleste n'a rien à envier à l'original :

« Les deux sont absolument magnifiques, mais d'après la couleur, celui qui est resté sur Terre est un peu plus fermé, un peu plus tannique, plus jeune, commente Jane Anson_. Chez celui qui est allé dans l'espace, les tanins se sont adoucis, l'aromatique floral ressort davantage. »_

Pour les sarments de vigne de merlot et de cabernet sauvignon, l'enjeu est plus considérable : découvrir si l'absence de gravité, qui a mis les plantes à rude épreuve, a modifié leurs caractéristiques et les a rendues plus résilientes. Tous les sarments sont en tout cas revenus intacts, et leur poussée a même été accélérée.

« Maintenant, on va aller "challenger" ces plantes, face par exemple à différentes maladies comme par exemple le mildiou de la vigne, qui est très problématique, explique Stéphanie Cluzet, de l'Institut des sciences de la vigne et du vin. On va certainement tester aussi le phylloxéra, qui est un problème majeur également chez la vigne. Et on va aussi regarder si les capacités hydriques des plantes sont modifiées dans un objectif potentiel d'avoir une meilleure résilience ensuite à la sécheresse notamment. »

À l'origine de cette expérience spatiale, la start-up européenne Space Cargo Unlimited. Et elle ne compte pas s'arrêter là. Prochaine mission : tester une fermentation en apesanteur.

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