Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à New York contre les violences visant les Asiatiques, dix jours après le meurtre de six femmes d'origine asiatique à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à New York contre les violences visant les Asiatiques, dix jours après le meurtre de six femmes d'origine asiatique à Atlanta, dans le sud-est des Etats-Unis.
Des manifestations similaires ont également lieu dans une soixantaine d'autres villes américaines, dont San Francisco, Los Angeles et Chicago.
"La pandémie dure depuis un an et les violences contre les Asiatiques n'ont fait que s'accentuer", a déclaré à l'AFP Judi Chang qui fait partie d'ANSWER, le collectif pacifiste et antiraciste qui appelait à manifester.
Selon elle, l'hostilité grandissante envers les Asiatiques est due à la rhétorique qui présente la Chine comme une menace.
Le 16 mars, un homme blanc a tué à Atlanta huit personnes, dont six femmes d'origine asiatique.
Interpellé après avoir ouvert le feu dans trois salons de massage asiatiques, Robert Aaron Long a reconnu les faits et été inculpé de meurtre.
Pendant son interrogatoire, il a nié tout mobile raciste, se présentant comme un "obsédé sexuel" désireux de supprimer "une tentation".
Une manifestation contre les violences dont sont victimes les personnes asiatiques a également eu lieu à Atlanta samedi. "Arrêtez de diaboliser la Chine et les Chinois", était-il écrit sur les panneaux brandis par les protestataires.
Au début de la pandémie de Covid-19 l'année dernière, un certain nombre de responsables politiques américains, dont le président de l'époque Donald Trump, évoquaient un "virus chinois".
"Beaucoup de personnes que je connais en ont été très affectées", a déclaré à l'AFP Irving Lee qui s'était joint à la manifestation dans le quartier de Queens, à New York.