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Irak : 82 morts et 110 blessés dans l'incendie d'un hôpital à Bagdad

Irak : 82 morts et 110 blessés dans l'incendie d'un hôpital à Bagdad
Tous droits réservés  Anmar Khalil/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews avec AFP
Publié le Mis à jour
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Le ministre de la santé irakien, Hassan al-Tamimi, a été suspendu suite au drame qui a frappé l'établissement Ibn al-Khatib dédié aux patients atteints du Covid-19

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82 morts et plus de 110 blessés, c'est le terrible bilan d'un incendie qui a ravagé un hôpital de Bagdad.

Le sinistre a débuté ce dimanche avant l'aube dans l'établissement Ibn al-Khatib dédié aux patients atteints du Covid-19 et situé dans la périphérie reculée de la capitale irakienne. De nombreuses négligences sont pointées du doigt dans cette tragédie. Selon des médecins sur place, le feu a été déclenché par l'explosion de bouteilles d'oxygène "stockées sans respect des conditions de sécurité".

En outre l'établissement était dépourvu d'équipements anti-incendie. Les secours ont également mis du temps à arriver. De nombreux habitants sont venus prêter main-forte pour aider à l'évacuation des malades.

"Corruption et mauvaise gestion"

Plusieurs responsables dont le ministre de la santé, Hassan al-Tamimi, ont été suspendus suite à ce drame. Une enquête a été ouverte. Le président de la République Barham Saleh l'a lui-même reconnu sur Twitter : "la tragédie d'Ibn al-Khatib est le résultat d'années de sape des institutions de l'Etat par la corruption et la mauvaise gestion."

En Irak, le système de santé public est délabré depuis des années, souffrant du manque d'investissements et de la corruption. Jusque dans les années 1980, l'Irak était connu dans le monde arabe pour son service public de santé de haute qualité et gratuit pour tous. Aujourd'hui, ses hôpitaux sont vétustes, leur personnel peu formé et le budget de la santé n'atteint même pas les 2% dans un des pays pourtant les plus riches en pétrole du monde.

Trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays.

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