Des élections locales se tiennent ce jeudi à travers le Royaume-Uni sur fond d'indépendance de l'Ecosse mais aussi de test pour Boris Johnson après le Brexit et la pandémie.
Des élections locales se tiennent ce jeudi à travers le Royaume-Uni sur fond d'indépendance de l'Ecosse mais aussi de test pour Boris Johnson après le Brexit et la pandémie.
Un nouveau scrutin et peut être un nouveau jour fatidique pour l'Ecosse. La nation constitutive du Royaume-Uni est appelée aux urnes pour renouvelerle parlement régional. Or, une large victoire des indépendantistes emmenés par la Première ministre Nicola Sturgeon leur donnerait les coudées franches pour obtenir un référendum sur l'indépendance.
Ce que souhaitent éviter à tout prix les unionistes, comme le leader travailliste Anas Sawar, qui met en garde contre une fracture du pays. Lors d'un premier référendum sur l'indépendance en 2014, 55 % des Ecossais avaient voté "non".
Les Londoniens choisissaient aussi leur maire ce jeudi : Sadiq Khan a glissé son bulletin dans l'urne dans la matinée accompagné de son épouse et de son chien. Le maire de la capitale est crédité d'une large avance dans les sondages, cinq ans après avoir succédé au conservateur Boris Johnson.
Son adversaire principal est Shaun Bailey, descendant d'une famille jamaïcaine qui a grandi en foyer. Il rêve de devenir "le premier maire noir de Londres" et "l_e premier politicien noir de cette envergure en Europe_".
Un premier grand test pour "Bojo"
Boris Johnson a lui voté à Westminster. Ce scrutin fait aussi office de test pour le Premier ministre, après le Brexit et plus récemment la pandémie, dans le pays le plus meurtri mais aussi, le plus vacciné d'Europe. Il s'agit de la première occasion qu'ont les électeurs britanniques de s'exprimer depuis les élections de 2019 qui s'était soldé par un raz-de-marée conservateur.
Les électeurs choisissent également les commissaires de police et les commissaires criminels en Angleterre et au Pays de Galles.
Les résultats ne devraient être connus qu'à partir de vendredi, les précautions sanitaires ralentissant le dépouillement. Une chose est sûre : les grands partis ont les yeux rivés dessus. Un mauvais résultat pour les conservateurs ou les travaillistes influerait sur leur leadership et leur orientation future.