Réactions au Mali à la fin de l'opération française "Barkhane"

Kiosque à journaux, ce vendredi 11 juin à Bamako (Mali), au lendemain de l'annonce par E. Macron de la fin de l'opération "Barkhane".
Kiosque à journaux, ce vendredi 11 juin à Bamako (Mali), au lendemain de l'annonce par E. Macron de la fin de l'opération "Barkhane". Tous droits réservés ANNIE RISEMBERG/AFP or licensors
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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Une partie de la population malienne accueille plutôt favorablement l'annonce de la fin de l'opération militaire française "Barkhane". La ministre française des Armées rappelle que le combat contre le terrorisme au Sahel reste "une priorité essentielle".

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Une partie de la population malienne accueille plutôt favorablement l'annonce de la fin de l'opération militaire française "Barkhane". De son côté, la ministre française des Armées a rappelé que le combat contre le terrorisme au Sahel restait pour Paris, "une priorité essentielle".

L'annonce de la fin de l'opération française Barkhane a été plutôt bien accueillie au Mali. 

La population exprimait de plus en plus ouvertement sa défiance vis-à-vis d'une présence militaire étrangère, aux résultats jugés insuffisants.

Quelques réactions recueillies ce jeudi à Bamako :

« Le départ de la France, c'est une bonne chose pour nous, estime Yaya. Car depuis que les Français sont là, on n'a pas vu d'amélioration. On peut même dire que les choses se dégradent chaque jour un peu plus. »

« On ne sait pas quelles sont leurs intentions véritables, ajoute Bandiougou.On n'a pas le sentiment qu'ils sont venus pour nous libérer. On n'a vu aucun avantage à cette soit-disante coopération. »

« Ce qui est sûr, poursuit Mamadou, c'est que cela va pousser notre pays et tous les Etats de la sous-région à trouver des solutions pratiques, des solutions stratégiques afin de pouvoir faire face à cette menace terroriste qui envahit tout le Sahel. »

Le président Emmanuel Macron a indiqué ce jeudi qu'un dispositif plus léger allait être mis en place en remplacement de l'opération Barkhane.

Pour autant, la ministre des Armées, Florence Parly, a rappelé que la France restait engagée au Sahel.

Combattre et faire tomber les chefs groupes terroristes qui sévissent dans la région, ceux qui se réclament d'Al-Qaïda et de Daech : cette priorité demeure essentielle.
Florence Parly
ministre française des Armées

Florence Parly a par ailleurs annoncé la mort d'un des responsables du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tué le 5 juin par les forces françaises dans le nord du Mali.

Cet homme, Baye Ag Bakabo, était considéré comme responsable du rapt et de l'assassinat de deux journalistes français de RFI en 2013 près de Kidal.

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