Mali : la France commencera à fermer des bases d'ici la fin d'année, annonce Emmanuel Macron

La France commencera à fermer des bases dans le nord du Mali au "second semestre de l'année 2021", a annoncé Emmanuel Macron
La France commencera à fermer des bases dans le nord du Mali au "second semestre de l'année 2021", a annoncé Emmanuel Macron Tous droits réservés STEPHANE DE SAKUTIN/AFP or licensors
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Par euronews avec AFP
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La France commencera à fermer des bases dans le nord du Mali au "second semestre de l'année 2021", dans le cadre de la réduction annoncée de sa présence militaire au Sahel, a déclaré vendredi le président français Emmanuel Macron.

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La France commencera à fermer des bases dans le nord du Mali au "second semestre de l'année 2021" : le président français Emmanuel Macron a fait cette déclaration vendredi, en marge d'un sommet des pays du G5 Sahel, un mois après l'annonce de la réduction de la présence militaire française au Sahel et la fin de l'opération Barkhane.

La fermeture des emprises françaises de Kidal, Tessalit et Tombouctou sera "achevée d'ici le début de l'année 2022", a précisé le chef de l'État français à l'Elysée, lors d'une conférence de presse conjointe avec le nouveau président nigérien Mohamed Bazoum.

Emmanuel Macron a détaillé la nouvelle stratégie française qui vise à s'adapter au "projet de dissémination de la menace, plus seulement à l'échelle du Sahel, mais à l'échelle de l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest" et à une "pression exercée par les groupes terroristes dans les zones se situant à la frontière entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire".

"Cette offensive présage malheureusement d'une pression renforcée sur l'ensemble des pays du golfe de Guinée qui est d'ores et déjà une réalité", a-t-il souligné.

"Réarticulation"

Désormais, la présence militaire française au Sahel s'articulera autour de "deux missions", a-t-il détaillé : "la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des deux organisations ennemies", Al-Qaïda et le groupe Etat islamique (EI), ainsi que "l'appui à la montée en puissance des armées de la région".

La présence militaire française sera ainsi "réarticulée" sur le plan géographique. L'emprise militaire de Niamey, qui accueille les avions de chasse et drones français, sera "musclée", a dit le président français. Parallèlement, "nos partenaires bénéficieront aussi du maintien de certaines capacités essentielles au Mali", et le Tchad, où se trouve actuellement le QG de l'opération Barkhane appelée à disparaître, "restera enfin un élément clé de notre dispositif, avec le maintien d'une présence aérienne et terrestre significative", a ajouté le président Macron. 

La France maintiendra "à terme" 2 500 à 3 000 militaires au Sahel alors que l'opération Barkhane comptait 5 100 soldats.

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