Présidentielle au Chili : le pays va t-il en finir avec le modèle ultra-libéral ?

Access to the comments Discussion
Par euronews & AFP
Dernier meeting de campagne pour le candidat de gauche Gabriel Boric
Dernier meeting de campagne pour le candidat de gauche Gabriel Boric   -  Tous droits réservés  Esteban Felix/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.

Derniers meetings pour les candidats à la présidentielle au Chili...

Ils sont venus conclure une dernière semaine intense de campagne électorale entre le candidat de gauche Gabriel Boric et le candidat ultra-conservateur José Antonio Kast, les deux favoris pour le scrutin de ce dimanche.

Mais ce serait sans compter sur Sebastian Sichel, candidat du pouvoir, qui souffre du mauvais bilan de son prédécesseur mais pourrait quand-même passer au premier tour.

Mais l'opinion publique est pleine de désillusion : "Je ne m'identifie vraiment à aucun des candidats, dit cette femme, et je pense que de toutes les élections qui ont eu lieu, celle-ci est clairement la pire. Nous sommes face aux pires candidats et à la pire élection."

_Cet homme ajoute : "Je vais devoir voter pour quelqu'un, et au moment d'y aller, je déciderai plus ou moins sur le moment, parce qu'il faut voter".
_

Sebastian Piñera, déjà élu deux fois, en 2010 et à nouveau il y a quatre ans, ne peut pas se représenter. Menacé de destitution, finalement sauvé, et miné par un bilan social désastreux, il sort par la petite porte.

Un électeur prévient : "I_l y a eu beaucoup de sectarisme, pour ainsi dire, à l'égard de certains candidats. Et en fait c'est comme si cette élection était une cocotte-minute, qui va exploser au second tour, quel que soit le candidat qui arrivera en tête._"

Depuis 2019 et une contestation sociale historique contre le modèle ultra-libéral chilien, une grande partie de la population aspire à une réduction des inégalités sociales.