Abdallah Hamdock, placé en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 25 octobre dernier, va retrouver la tête du gouvernement soudanais. C’est le résultat d’un accord conclu entre les militaires et les partis politiques du pays.
**Un accord politique conclu entre le premier ministre de transition et le général Al-Bourhane, qui dirigeait le pays depuis le coup d’Etat en octobre dernier, va permettre le retour au pouvoir de l'ancien chef du gouvernement, Abdallah Hamdock. **
Au Soudan, le Premier ministre déchu est de retour aux affaires. Abdallah Hamdock, placé en résidence surveillée depuis le coup d’Etat du 25 octobre, va retrouver la tête du gouvernement de transition. C’est le résultat d’un accord conclu entre les militaires et les partis politiques au Soudan.
Une issue favorisée par la médiation de la communauté internationale. Samedi, *l***e secrétaire d’Etat américain, **Antoni Blinken, lançait un appel dans ce sens depuis Dakar au Sénégal : "Le droit du peuple soudanais à manifester pacifiquement doit être protégé. Et nous nous joignons au peuple soudanais pour demander instamment le rétablissement du Premier ministre Hamdok et de son gouvernement civil de transition, ainsi que la libération de toutes les personnes arrêtées pour avoir exprimé leur opposition à la prise du pouvoir par les militaires.’’
La fin d'un épisode sanglant
L’accord de sortie de crise prévoit la libération des acteurs politiques et des fonctionnaires arrêtés après le coup de force du général al-Burhan.
Le Soudan va pouvoir relancer ainsi le processus de transition, né de la chute du régime du généralOmar Al-Bachir en 2019. Le pays va pouvoir aussi tourner la page de cet épisode sanglant : la contestation du putsch du 25 octobre dernier a coûté la vie à une quarantaine de personnes. Mercredi dernier, 15 manifestants sont encore tombés sous les balles à Khartoum.