L'impasse en Guadeloupe, le ministre des Outre-mer et les élus aux antipodes

Guadeloupéens assis face aux forces de l'ordre devant la préfecture de PoInte-à-Pitre, Guadeloupe, 29 novembre 2021
Guadeloupéens assis face aux forces de l'ordre devant la préfecture de PoInte-à-Pitre, Guadeloupe, 29 novembre 2021 Tous droits réservés AFP TV
Tous droits réservés AFP TV
Par euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le gouvernement français dans l'impasse en Guadeloupe, le dialogue a tourné court, le ministre des Outre-mer a quitté Pointe-à-Pitre pour la Martinique sans avoir apaiser les tensions.

PUBLICITÉ

En Guadeloupe, les discussions du ministre français des Outre-mer Sébastien Lecornu avec l'intersyndicale et les élus locaux ont tourné court. Né du refus de l'obligation vaccinale pour soignants et pompiers, le mouvement de colère en Guadeloupe et en Martinique s'est étendu à des revendications politiques et sociales. Après des jours de manifestations et de violences, le ministre est venu de la métropole, mais il a jugé qu'aucun dialogue n'était possible tant que les syndicats "ne "veulent pas condamner des tentatives d'assassinat contre des policiers et des gendarmes" :

"Je veux ici tordre le cou de ces caricatures disant 'il y a un problème social et vous répondez par le raid et le GIGN' : Stop et assez de ces caricatures. Lorsqu’on se précipite sur un scooter et qu’on s’arrête le long d’une portière d’un véhicule de police et qu’on cherche à vider son chargeur dans la tête d’un fonctionnaire de police ou d’un militaire de la gendarmerie ça n’a rien à voir avec un pompier qui n’est pas content parce qu’il y a une obligation vaccinale. Ça n’a rien à voir avec un soignant qui n’est pas d’accord avec l’obligation vaccinale."

Sébastien Lecornu a vivement critiqué les responsables syndicaux qui "ont commencé à vouloir chercher des amnisties" pour les auteurs de ces violences.

Réclamant une "prise de conscience", il a annoncé lors de ce point presse l'envoi d'un escadron de 70 gendarmes mobiles et de 10 membres du GIGN supplémentaires, pour, a-t-il dit, "tenir".

Les élus syndicaux ont dénoncé un manque de volonté de négociation de la part du gouvernement français, une visite et une rencontre trop courte pour arriver à quoique ce soit.

Après la Guadeloupe, le ministre des Outre-mer est en Martinique, deuxième et dernière étape d'un court séjour destiné à apaiser les tensions. Il sera de retour à Paris dans 24h.

Sources additionnelles • AP, AFP

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

France : les agriculteurs en colère bloquent les axes routiers autour de la capitale française

Loi immigration : les opposants demandent à Emmanuel Macron de ne pas promulguer la loi

A Douarnenez, un bateau de croisière de luxe n'est pas le bienvenu