Twitter fait le ménage : suppression de 3 500 comptes de propagande gouvernementale

Archives - l'icône Twitter sur un smartphone, le 26/04/2017.
Archives - l'icône Twitter sur un smartphone, le 26/04/2017. Tous droits réservés Matt Rourke/Copyright 2017 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews avec AFP
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Le réseau social Twitter a annoncé avoir supprimé près de 3 500 comptes qui menaient des opérations d'influence et de propagande au profit de gouvernements de différents pays, notamment la Chine.

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Le réseau social Twitter a annoncé avoir supprimé près de 3 500 comptes qui menaient des opérations d'influence et de propagande au profit de gouvernements de différents pays, notamment la Chine.

L'immense majorité de ces comptes (2 048) relayaient le discours officiel du Parti communiste chinois concernant le traitement du peuple ouïghour, une minorité musulmane dont près d'un million de membres seraient détenus dans des camps de travail forcé, selon des ONG.

Une centaine de comptes supplémentaires étaient liés à une entreprise proche du gouvernement de la province chinoise de Xinjiang, où vivent la majorité des Ouïghours.

Les autres comptes supprimés faisaient la promotion de l'action des autorités gouvernementales du Mexique, de la Russie, de la Tanzanie, de l'Ouganda et du Venezuela.

Facebook et les autres

Mercredi, Facebook avait dit avoir démantelé une opération orchestrée depuis la Chine, qui utilisait des faux comptes pour alimenter les tensions avec les Etats-Unis.

Ces profils non authentiques amplifiaient les messages publiés sur le profil d'un biologiste suisse inventé de toutes pièces, qui aurait écrit que les Etats-Unis faisaient pression sur l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour faire porter le chapeau du coronavirus à la Chine.

Refusant de se plier aux exigences de Pékin, les réseaux sociaux américains Facebook, Twitter, Instagram et YouTube, l'encyclopédie participative Wikipédia, ainsi que de multiples médias étrangers sont totalement bloqués en Chine par une "grande muraille informatique" érigée par les censeurs du régime.

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