Irak : reprise des fouilles archéologiques après des années d'interruption

Equipe d'archéologues franco-irakiens travaillant sur l'ancien site de Larsa (sud de l'Irak), le 22/11/2021
Equipe d'archéologues franco-irakiens travaillant sur l'ancien site de Larsa (sud de l'Irak), le 22/11/2021 Tous droits réservés ASAAD NIAZI/AFP or licensors
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Par euronews avec AFP
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Les archéologues reviennent en Irak après des années d'absence liée à l'insécurité. Reportage auprès d'une équipe mêlant chercheurs français, allemands et irakiens, sur le site de l'ancienne cité de Larsa, alors capitale de la Mésopotamie.

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Les archéologues reviennent en Irak après des années d'absence liée à l'insécurité. Reportage auprès d'une équipe mêlant chercheurs français, allemands et irakiens, sur le site de l'ancienne cité de Larsa, alors capitale de la Mésopotamie.

Des archéologues au milieu d'un désert. Nous sommes dans le sud de l'Irak, près de la ville de Tall Sankara, plus connue sous son ancien nom Larsa, capitale de la Mésopotamie juste avant Babylone.

On trouve ici des éléments datant du deuxième millénaire avant notre ère. Alors, pour les archéologues, c'est le paradis.

Ces spécialistes français, allemands et irakiens sont d'autant plus heureux d'être là qu'ils ont été privés de fouilles pendant des décennies, en raison des guerres qui se se succédé ici.

Régis Vallet est chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il dirige la mission franco-irakienne, forte d'une vingtaine de personnes.

"La dernière fois que j'ai travaillé ici, dit-il, c'était en 1989 et on pensait bien évidemment revenir par la suite mais il y a eu la guerre du Koweït, tous les événements que chacun connaît et qui nous a éloignés du terrain pendant trente ans."

Ibrahim Salman, lui, travaille pour l'Institut allemand d'Archéologie.

"Après 2003, il était impossible de venir travailler ici, confie-t-il. Nous sommes revenus en 2013."

Puis il y a eu les violences perpétrées par le groupe Etat islamique jusqu'en 2017. Depuis, les missions d'archéologie reprennent.

Les objets découverts là sont soit conservés sur place, soit transférés au musée national à Bagdad.

Avec Guillaume Decamme, de l'AFP

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