Plusieurs pays appellent leurs ressortissants à quitter l'Ukraine face à la menace d'une invasion russe qui pourrait se produire "à tout moment".
Plusieurs pays appellent leurs ressortissants à quitter l'Ukraine face à la menace d'une invasion russe qui pourrait se produire "à tout moment".
"Je tiens à ma vie"
A l'aéroport de Kiev, des ressortissants étrangers prennent le chemin du départ. Face à la menace d'une invasion russe imminente en Ukraine, plusieurs pays comme les États-Unis, l'Allemagne, l'Italie ou la Grande-Bretagne appellent leurs citoyens à quitter le pays, alors que d'autres comme la France déconseillent seulement les voyages vers les zones frontalières du nord et de l'est de l'Ukraine.
A l'aéroport, la tension est palpable :
"Je pars à cause de la situation actuelle parce que je tiens à ma vie. Je pense que le choix le plus judicieux à faire est de quitter l'Ukraine maintenant", dit ce touriste marocain.
"Je pense qu'il ne va rien se passer, dit cet Américain qui vit en Ukraine. "Mais malheureusement personne ne peut lire dans les pensées de Vladimir Poutine".
Olaf Scholz à Kiev lundi puis à Moscou
En coulisses, la diplomatie poursuit ses efforts pour éviter la guerre. Dans un entretien téléphonique dimanche soir, le président américain Joe Biden et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky sont convenus de poursuivre le dialogue et la "dissuasion" face à la Russie.
De son côté, le chancelier allemand Olaf Scholz doit ce rendre ce lundi à Kiev puis le lendemain à Moscou pour une rencontre avec Vladimir Poutine.
Berlin prévient, qu'en cas d'invasion russe en Ukraine, les sanctions seront immédiates : "Il faut dire clairement qu'en cas d'agression militaire contre l'Ukraine, contre son intégrité territoriale et sa souveraineté, cela entraînera des réponses et des sanctions sévères que nous avons soigneusement préparées et que nous pouvons rendre effectives immédiatement avec nos alliés en Europe et dans l'OTAN."
A Berlin, comme à Washington, on s'inquiète d'une invasion "à tout moment", alors que 130 000 soldats russes sont désormais massés le long de la frontière ukrainienne.
De part et d'autre, les manœuvres se multiplient. Des soldats américains sont arrivés en renfort en Pologne et la Lituanie a envoyé de l'aide militaire à Kiev.