Le président américain est en route pour Bruxelles. Joe Biden doit rencontrer ses homologues européens ce jeudi pour définir et annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie, ainsi qu’un renforcement de celles déjà existantes.
Le président américain est en route pour Bruxelles. Joe Biden doit rencontrer ses homologues européens ce jeudi pour définir et annoncer de nouvelles sanctions contre la Russie, ainsi qu’un renforcement de celles déjà existantes.
Il s’agit aussi de consolider l’unité des alliés européens et américains au bout d’un mois de conflit en Ukraine et de s'assurer que les Occidentaux parlent "d'une même voix" en particulier face à la Chine.
"L'un des éléments clés de cette annonce ne portera pas seulement sur l'ajout de nouvelles sanctions, mais sur la garantie d'un effort conjoint pour réprimer toute échappatoire ou évitement des sanctions, toute tentative de la part d'un pays d'aider la Russie à miner, affaiblir ou contourner les sanctions", a précisé Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale.
Ce jeudi s’annonce particulièrement intense pour Joe Biden qui participera à Bruxelles à trois sommets internationaux, celui du G7, de l'Union européenne et de l'OTAN. Vendredi, le président américain se rendra à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais, Andrzej Duda, qui, de son côté, a déjà exprimé ses attentes concernant le sommet de l'OTAN.
"Ce sont des meurtres sans précédent, c'est quelque chose que le monde libre ne pourra jamais accepter. J'espère que le prochain sommet de l'OTAN qui se tiendra à Bruxelles défendra sans équivoque la liberté, l'indépendance et la souveraineté de l'Ukraine", a dit le président polonais.
Volodymyr Zelensky s'est dit, lui, prêt à renoncer à une demande d'adhésion de son pays à l'OTAN en échange d'un cessez-le-feu, du retrait des troupes russes et de la garantie de la sécurité de l'Ukraine. Le président ukrainien a été invité à prendre la parole lors du sommet spécial de l’Organisation ce jeudi.
Ce mardi, il a invité mardi le pape François à jouer le rôle de médiateur dans les négociations entre Kiev et Moscou pour a-t-il dit, "mettre fin à la souffrance humaine" en Ukraine.