Nouvelle attaque armée en Israël : au moins deux morts et plusieurs blessés à Tel-Aviv

Opération de police après l'attaque armée à Tel-Aviv
Opération de police après l'attaque armée à Tel-Aviv Tous droits réservés Ariel Schalit/Copyright 2022 The Associated Press All rights reserved
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Par euronews
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Nouvelle attaque armée en Israël : au moins deux morts et plusieurs blessés à Tel-Aviv

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C'est la quatrième attaque du genre en un peu plus de deux semaines.

Une nouvelle attaque armée a fait deux morts et de nombreux blessés jeudi soir dans le centre de la métropole israélienne Tel-Aviv, où des témoins ont fait état de scènes de chaos.

La Magen David Adom, l'équivalent de la Croix-rouge israélienne, a indiqué que 16 blessés avaient été transférés dans des hôpitaux locaux.

"Nous avons reçu jusqu'à présent dix blessés mais malgré les efforts du personnel médical, deux d'entre eux ont succombé à leurs blessures", a indiqué dans un bref communiqué l'hôpital Ichilov de Tel-Aviv.

Des témoins sur place ont indiqué à l'AFP entendre des coups de feu et vu des scènes de chaos dans le centre de Tel-Aviv où la police israélienne était lourdement déployée.

"C'est une ambiance de guerre, des soldats et des policiers partout...ils ont fouillé le restaurant, des gens pleurent et courent dans tous les sens", a déclaré à l'AFP Binyamin Blum, qui travaille dans un restaurant près du lieu de l'attaque.

Brenda Ehrlich, 31 ans, une courtière en assurance de Holon, ville en banlieue de Tel-Aviv était dans un bus circulant dans la métropole lorsqu'elle a eu vent de l'attaque.

"Je me sens en état d'alerte. Je me sens comme si je devais regarder dans toutes les directions pour ne pas être prise par surprise (par un tireur)", a-t-elle témoigné à l'AFP.

Dans un communiqué, les forces de l'ordre ont demandé à la population de ne pas sortir dehors afin d'éviter d'être la cible de tirs.

"La police appelle les gens à rester chez eux et à permettre aux forces de s'occuper de l'incident qui est toujours en cours, afin de localiser des suspects", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett se trouve de son côté au QG de l'armée à Tel-Aviv, où il reçoit les dernières informations sur cette quatrième attaque en un peu plus de deux semaines en Israël, ont indiqué ses services.

La semaine dernière, un Palestinien de Cisjordanie occupée avait ouvert le feu sur la foule en circulant en voiture dans la ville juive-orthodoxe de Bnei Brak, près de Tel-Aviv, tuant cinq personnes, dont deux Ukrainiens et un policier arabe israélien.

Quelques jours plus tôt, deux policiers, dont une jeune Franco-israélienne, avaient été tués dans une fusillade revendiquée par l'organisation djihadiste Etat islamique à Hadera (nord).

Et le 22 mars, à Beersheva, grande ville du désert du Néguev (sud), quatre Israéliens ont été tués dans une attaque au couteau et à la voiture-bélier perpétrée par un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l'EI.

Dans la foulée de ces attaques, l'armée, la police et les services de sécurité intérieurs israéliens ont arrêté des dizaines de personnes soupçonnées de lien avec l'EI en Israël, et multiplié les opérations en Cisjordanie occupée, notamment à Jénine, secteur du nord de ce territoire palestinien d'où était originaire l'auteur de l'attaque de Bnei Brak.

Au moins trois membres du Djhad islamique, second mouvement islamiste armé palestinien après le Hamas, ont été tués la semaine dernière lors d'échange de tirs en lien avec ces opérations à Jénine.

Cette attaque dans le centre de Tel-Aviv intervient alors que les forces de police israélienne se préparaient à se placer en alerte maximale pour la première grande prière du vendredi depuis le début du ramadan à l'esplanade des Mosquées de Jérusalem.

L'an dernier des heurts entre Palestiniens et policiers israéliens en marge des grands rassemblements du ramadan à Jérusalem-Est, secteur occupé depuis 1967 par Israël, avaient conduit à une guerre de 11 jours entre le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, et Israël.

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AFP

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