Elles sont loin de leur pays en guerre, mais n’ont pas pour autant abandonner le combat. Ici, dans la ville kosovarde de Peja ces ukrainiennes prennent des cours intensifs de déminage. Objectif, rentrer chez elles armées pour neutraliser les vastes quantités d'explosifs qui piègent leur patrie. Et en la matière, le Kosovo a de l'expérience et de l'expertise.
Le centre d'entraînement est jonché d'explosifs désamorcés divers.
Pendant trois semaines, les stagiaires vont apprendre à manipuler les détecteurs, à identifier les mines et les techniques de désamorçage. Le but est de les former aux normes internationales mais en ajoutant des éléments particuliers au théâtre ukrainien. Anastasia est convaincue qu’elle pourra ainsi aider ses compatriotes.
Dès leur retour au pays à la mi-mai, Anastasia et ses collègues comptent bien mettre leurs connaissances en pratique. Et le travail ne manquera pas. Selon les spécialistes, il faudra sans doute des décennies pour neutraliser les milliers d'engins explosifs encore actifs déversés sur près de la moitié du territoire de l'Ukraine.
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