Des scientifiques ukrainiens dans une centre de recherche à Madrid

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Pendant des décennies, le centre de Kharkov où travaillaient ces chercheurs a collaboré avec le centre de recherches du CIEMAT à Madrid.

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Deux scientifiques ukrainiens travaillent actuellement sur un dispositif de fusion nucléaire thermodynamique permettant d'obtenir une énergie propre, à Madrid. Pendant des décennies, le centre de Kharkov où travaillaient ces chercheurs a collaboré avec le centre de recherches du CIEMAT à Madrid. Cela a facilité le déménagement d'Oleksandr Kozachok et d'Oleksandr Chmyga lorsqu'ils ont dû fuir la guerre.
Le directeur du Laboratoire national de fusion du CIEMAT, Carlos Hidalgo, a été le moteur de la venue des deux chercheurs ukrainiens : _"Ils vivent une situation très compliquée car ils ont des proches en Ukraine, mais je crois que depuis un mois, depuis leur arrivée en Espagne, ils vont un peu mieux."
_Les deux hommes devraient rester au moins un an dans la capitale espagnole avant de retourner dans leur pays pour reconstruire ce que la guerre a détruit.
Les scientifiques russes participent aussi depuis des décennies à ce projet, mais l'invasion de l'Ukraine a poussé les institutions à les expulser, du moins pour l'instant. Pour les scientifiques ukrainiens, il existe une plateforme qui leur permet de chercher des emplois dans différentes parties du monde.Cette plateforme s'appelle "Science for Ukraine" et l'idée est venue de chercheurs de plusieurs pays. Cela leur a permis de trouver des collègues qualifiés, comme l'explique son coordinateur Albert Palou : _"Ils ont de bons CV, ce sont des gens très compétitifs. L'une des chercheuses que nous avons incorporée ici dans notre centre a déjà reçu une offre pour rejoindre l'un des meilleurs centres du monde, en Suisse, dans son domaine"._Seule limite : la loi ukrainienne n'autorise que les chercheurs masculins de plus de 60 ans et les chercheuses féminines à quitter le pays.

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