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La guerre en Ukraine est entrée ce vendredi dans son 65ème jour
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Bonne soirée.
Les Etats-Unis ont dit refuser de traiter avec Vladimir Poutine "comme si de rien n'était" après l'invasion russe de l'Ukraine, commentant l'invitation du président russe au sommet du G20 prévu en novembre, tout comme son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Les Etats-Unis continuent de penser que l'on peut pas faire comme si de rien n'était par rapport à la participation de la Russie au sein de la communauté internationale ou des institutions internationales", a déclaré à la presse la porte-parole adjointe du département d'Etat, Jalina Porter, qui n'a pas dit si les Etats-Unis participeraient ou non au sommet.
Les chefs de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian et allemande Annalena Baerbock se sont dits déterminés vendredi à soutenir la Moldavie, ex-république soviétique voisine de l'Ukraine, face aux "risques de déstabilisation" auxquels elle est confrontée.
"Les ministres ont échangé sur la réponse européenne face à la guerre en Ukraine et ont évoqué la poursuite et l'approfondissement de l’appui apporté à ce pays", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
"Les deux ministres ont également évoqué la situation en Moldavie et leur détermination conjointe à l’appuyer face aux risques de sa déstabilisation", a ajouté Anne-Claire Legendre.
La région séparatiste prorusse de Transdniestrie en Moldavie a été secouée cette semaine par une série d'explosions, laissant craindre un débordement dans ce pays du conflit qui ravage l'Ukraine voisine.
Le point sur la situation à 20h30 :
- Retard russe dans le Donbass, selon le Pentagone
L'offensive russe dans le Donbass, qui progresse "lentement et de façon inégale" en raison de la résistance opposée par l'armée ukrainienne, a pris du retard sur le calendrier prévu, a affirmé ce vendredi un haut responsable du Pentagone.
"Nous pensons qu'ils ont pris du retard sur ce qu'ils espéraient avoir accompli dans le Donbass", a déclaré à la presse ce haut responsable ayant requis l'anonymat.
"Ils ont pris au moins plusieurs jours de retard", a-t-il précisé. "Ils sont loin d'avoir fait la jonction" des troupes entrées par la région de Kharkhiv (est), au nord du Donbass, et celles venues du sud du pays, un des objectifs de l'armée russe pour prendre en tenaille les forces ukrainiennes déployées sur la ligne de front autour des zones séparatistes de Donetsk et Lougansk.
- Moscou confirme une frappe sur Kyiv -
La Russie a confirmé ce vendredi avoir effectué la veille une frappe avec des armes de "haute précision" contre Kiev, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"Les forces russes ont détruit avec des armes de haute précision de longue portée les ateliers de l'entreprise spatiale Artiom dans la ville de Kyiv", a indiqué le ministère russe de la Défense.
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a condamné ces "frappes indiscriminées", et l'Allemagne ces "frappes inhumaines", qui selon le maire de Kyiv, Vitaly Klitschko, ont fait au moins un mort et quatre blessés. Une productrice ukrainienne de Radio Liberty a été tuée, selon cette radio financée par les Etats-Unis.
- Un Américain tué, deux Britanniques "capturés" -
Un Américain, ancien Marine âgé de 22 ans, a été tué en Ukraine où il était parti mi-mars combattre les forces russes, selon des membres de sa famille, le Pentagone exhortant vendredi les ressortissants américains "à ne pas se rendre" dans ce pays.
Deux volontaires britanniques ont été "capturés" par des soldats russes en Ukraine, a affirmé vendredi une organisation à but non lucratif ayant son siège au Royaume-Uni, Presidium Network.
- Evacuation envisagée de civils de Marioupol
Une "opération" d'évacuation des civils terrés dans l'usine d'Azovstal assiégée par les troupes russes à Marioupol (Sud-Est), est "envisagée" pour vendredi, a annoncé la présidence ukrainienne.
Des centaines de militaires et de civils ukrainiens dont des dizaines d'enfants sont bloqués, selon Kyiv, dans cette immense aciérie, avec les derniers combattants ukrainiens de la ville.
- Zelensky et Poutine invités au G20
Le président indonésien Joko Widodo a annoncé ce vendredi avoir invité son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et confirmé avoir invité le président russe au sommet du G20 à Bali en novembre. Vladimir Poutine a indiqué qu'il y participerait.
- Soldats britanniques en Europe de l'Est
Environ 8 000 soldats britanniques participeront cet été à des exercices en Europe de l'Est aux côtés de soldats de l'Otan, dans une "démonstration de solidarité et de force", selon le ministre britannique de la Défense Ben Wallace.
Des dizaines de chars et 120 véhicules de combat blindés seront déployés de la Finlande à la Macédoine du Nord dans le cadre de ce projet prévu de longue date et renforcé depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février.
- Sites roumains visés par des cyberattaques
Plusieurs sites internet officiels roumains, dont ceux du gouvernement et du ministère de la Défense, ont été victimes ce vendredi de cyberattaques revendiquées par un groupe prorusse, ont annoncé les autorités.
La Russie a indiqué ce vendredi avoir effectué des versements en dollars sur des dettes en dollars, alors que le pays fait l'objet de sanctions occidentales du fait de son offensive en Ukraine, laissant craindre un défaut de paiement.
Le ministère des Finances a indiqué dans un communiqué avoir procédé à des paiements de coupons d'un total de 650 millions de dollars sur deux obligations arrivant à échéance en 2022 et 2042 "dans la devise d'émission des euro-obligations : le dollar américain".
Au début du mois d'avril, Moscou avait tenté de régler en roubles une dette en dollars, le département américain au Trésor ne l'autorisant plus désormais à rembourser sa dette avec des dollars détenus dans des banques américaines.
L'agence de notation financière S&P Global Ratings a en conséquence abaissé la note de la Russie pour ses paiements en devises étrangères au niveau de "défaut de paiement sélectif". La notation pour les paiements en devises étrangères a été abaissée à "SD" (dernier cran avant le "D" pour défaut), tandis que la note est restée à "CC" pour les paiements en roubles.
S&P a dans la foulée indiqué qu'elle cessait ses notations de la Russie, à l'instar des agences Fitch et Moody's.
La gouverneure de la Banque centrale Elvira Nabioullina a assuré ce vendredi devant la presse qu'on "ne peut pas parler de défaut", tout en reconnaissant que Moscou fait face à des "difficultés de paiements".
La Russie a manqué des paiements sur des dettes domestiques en roubles lors de la crise financière de 1998, mais n'a pas fait défaut sur sa dette étrangère depuis 1918 lorsque le leader bolchévique Vladimir Lénine avait refusé de reconnaître la dette héritée du régime tsariste renversé lors de la révolution de 1917.
L'armé ukrainienne a indiqué avoir "reçu de (leurs) partenaires étrangers un complexe de (lance-missiles) S-300 qui a considérablement renforcé la défense antiaérienne dans la région sud".
Le Royaume-Uni enverra bientôt une équipe d'experts aider les enquêteurs ukrainiens et internationaux dans leurs investigations sur les atrocités commises depuis l'invasion russe, a annoncé ce vendredi la ministres des Affaires étrangères en visite aux Pays-Bas.
La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss est arrivée ce jeudi soir aux Pays-Bas, où elle a rencontré son homologue néerlandais Wopke Hoekstra, avant de visiter vendredi le siège de la CPI, cour créée en 2002 pour juger les pires crimes commis dans le monde.
"Nous enverrons une équipe britannique de collecte de preuves travailler avec les autorités ukrainiennes travaillant avec la CPI", a déclaré Mme Truss lors d'une réunion avec des hauts responsables de la CPI, dont le siège se situe à La Haye.
Les enquêteurs se rendront en Ukraine en mai pour recueillir "un large éventail de preuves, de déclarations de témoins, de preuves médico-légales et de preuves vidéo", a-t-elle précisé aux radiodiffuseurs britanniques.
"Nous utilisons également les renseignements britanniques pour aider à montrer les liens entre ce qui se passe sur la ligne de front et les autorités russes, car il est important que tout le monde dans la chaîne de commandement soit tenu pour responsable", a-t-elle ajouté.
Les Pays-Bas ont également annoncé dans un communiqué ce vendredi qu'ils enverraient une équipe d'experts médico-légaux, principalement composée de détectives de la police militaire, qui enquêteront pendant deux semaines dans les environs de Kiev sous la bannière de la CPI.
Les Pays ont aussi annoncé ce vendredi qu'ils allaient rouvrir leur ambassade à Kyiv, emboitant le pas aux nombreux pays qui l'ont déjà fait.
Le président indonésien Joko Widodo a annoncé ce vendredi avoir invité son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et confirmé avoir convié le président russe Vladimir Poutine au sommet du G20 prévu en novembre en Indonésie.
"J'ai invité le président Zelensky à participer au sommet du G20", a indiqué le leader indonésien, suggérant qu'un compromis avait été trouvé en vue de la réunion prévue à Bali, alors que les membres du groupe sont profondément divisés depuis l'offensive russe en Ukraine.
L'Indonésie, qui préside le G20 cette année, a subi de fortes pressions des Occidentaux, les Etats-Unis en tête, pour exclure la Russie depuis le début de l'invasion de l'Ukraine.
Mais Jakarta a résisté, arguant que sa position d'hôte l'obligeait à rester "impartiale" et le président américain Joe Biden, notamment, avait suggéré une participation de l'Ukraine pour trouver un équilibre.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenski avait indiqué ce mercredi dans un tweet avoir été invité par l'Indonésie au sommet, à l'issue d'une conversation téléphonique avec son homologue indonésien.
Joko Widodo s'est aussi entretenu avec le président russe jeudi. "A cette occasion, le président Poutine a remercié l'Indonésie pour l'invitation au sommet du G20 et a dit qu'il y participerait", a déclaré le président indonésien.
- Doute russe
Au cours de cette conversation, le maître du Kremlin a souhaité le "succès" de présidence indonésienne au G20 et a assuré que la Russie y contribuerait, a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Mais "pour l'heure il est prématuré de communiquer les modalités de la participation russe", a-t-il précisé laissant planer le doute sur le format de la participation russe.
Depuis le début de l'offensive militaire russe en Ukraine le 24 février, les Occidentaux cherchent à isoler la Russie sur la scène diplomatique.
Moscou a confirmé ce vendredi avoir bombardé Kiev la veille, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, tandis qu'une opération d'évacuation des civils terrés dans l'usine Azovstal de Marioupol est envisagée.
"Les forces russes ont détruit, avec des armes de haute précision de longue portée, les ateliers de l'entreprise spatiale Artiom" dans la capitale ukrainienne, ainsi que, dans d'autres frappes, "trois centrales électriques situées près de nœuds ferroviaires", notamment à Fastov dans la région de Kiev, a déclaré devant la presse le ministère russe de la Défense
Antonio Guterres est "choqué" mais "en sécurité", avait peu après souligné un porte-parole de l'ONU.
L'Allemagne et la France ont vivement condamné vendredi ces frappes.
"Cela révèle une fois de plus aux yeux de la communauté internationale que (Vladimir) Poutine et son régime n'ont aucun respect pour le droit international", a réagi le gouvernement allemand.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a pour sa part assuré de sa "pleine solidarité" le peuple ukrainien ainsi que Antonio Guterres et le Premier ministre bulgare Kiril Petkov "qui se trouvaient à proximité" des frappes.
"Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales, sur les efforts des dirigeants russes pour humilier l'ONU et tout ce que l'organisation représente", avait commenté la veille le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky.
Près de 57 000 réfugiés ukrainiens ont fui ces dernières 24 heures leur pays pris d'assaut par les troupes russes depuis le 24 février, portant le total à plus de 5,4 millions, selon des chiffres du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) publiés ce vendredi.
Le flux s'est très nettement ralenti depuis fin mars, même s'il a légèrement repris ces derniers jours. Quelque 8,3 millions de personnes pourraient fuir cette année l'Ukraine, selon des estimations de l'ONU publiées cette semaine.
Selon le HCR, au 28 avril, 5 429 739 Ukrainiens avaient quitté leur pays depuis le début de l'invasion russe, soit 56 885 de plus que le chiffre de la veille.
Les femmes et les enfants représentent 90% de ces réfugiés, les hommes de 18 à 60 ans, susceptibles d'être mobilisés, n'ayant pas le droit de partir
La Norvège va emboîter le pas à l'Union européenne, dont elle n'est pas membre, et fermer à son tour ses ports aux bateaux russes, à l'exception des chalutiers, a annoncé ce vendredi le gouvernement norvégien.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays nordique a repris à son compte, souvent avec un peu de retard, la quasi-totalité des sanctions décrétées par les Vingt-Sept à l'encontre de la Russie.
Vendredi, le royaume a indiqué qu'il allait mettre en œuvre le cinquième train de sanctions décidé trois semaines plus tôt, le 7 avril, par l'UE.
Manifestation pro-Ukraine à Bruxelles
Plusieurs personnes ont manifesté ce vendredi à Bruxelles pour demander à l'Union européenne, une politique plus ferme contre la Russie.

L'Allemagne condamne les "frappes inhumaines" sur Kyiv alors que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se trouvait dans la capitale ukrainienne, a déclaré un porte-parole du gouvernement.
"Cela révèle une fois de plus aux yeux de la communauté internationale que (Vladimir) Poutine et son régime n'ont aucun respect pour le droit international", a dénoncé lors d'un point-presse régulier ce porte-parole, Wolfgang Büchner.
On en sait un peu plus sur la personne décédée suite aux bombardements ce jeudi à Kyiv, la capitale ukrainienne.
Il s'agit de Vira Ghyrytch, productrice ukrainienne de Radio Liberty.
L'information a été partagée par son organisation dans un communiqué.
"Vira Ghyrytch est morte des suites de la frappe d'un missile russe sur l'immeuble où elle habitait", a indiqué la radio, financée par les Etats-Unis, sur son site internet. Son corps a été découvert sous les décombres vendredi, a-t-elle précisé.
Le maire de Kyiv, Vitali Klitschko, a dénoncé ce vendredi le "droit de tuer" que s'est accordée, selon lui, la Russie. "Nous nous battons pour la liberté d'expression", a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a condamné les "frappes indiscriminées" des forces russes sur Kiev survenues jeudi alors que le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres se trouvait dans la capitale ukrainienne.
"Pleine solidarité avec le peuple ukrainien, ainsi qu'avec @antonioguterres et @KirilPetkov (Premier ministre bulgare, ndlr) qui se trouvaient à proximité hier", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères sur son compte Twitter.
Ce jeudi soir avait lieu à Moscou, les premières répétitions en vue du défilé de la Victoire prévu le 9 mai prochain.
Le 9 Mai est la date à laquelle la Russie commémore la fin de la Seconde guerre mondiale.
Sur cette photo de l'AFP, un véhicule militaire passe devant un bâtiment orné de la lettre Z, formée par un immense ruban patriotique russe de Saint Georges noir et orange - qui est devenu un symbole de soutien à l'action militaire russe en Ukraine.

Au moins une personne a été tuée dans une frappe russe contre Kiev jeudi, pendant la visite dans la capitale ukrainienne du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a indiqué le maire Vitaly Klitschko sur Telegram.
Les secouristes "ont retrouvé un corps" en déblayant les débris sur le site touché, près du centre-ville, a-t-il ajouté. Quatre blessés ont été hospitalisées, a-t-il indiqué dans un message séparé précisant qu'au total, plus de 100 habitants de Kiev avaient été tués depuis le début de l'invasion russe il y a deux mois.
La Russie a confirmé avoir effectué la veille une frappe avec des armes de "haute précision" contre Kyiv, la capitale ukrainienne, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
"Les forces russes ont détruit avec des armes de haute précision de longue portée les ateliers de l'entreprise spatiale dans la ville de Kiev", a indiqué le ministère russe de la Défense, lors d'un briefing.
Une "opération" d'évacuation des civils terrés dans l'usine d'Azovstal assiégée par les troupes russes à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, est "envisagée" pour vendredi, a annoncé la présidence ukrainienne.
Des centaines de militaires et de civils ukrainiens dont des dizaines d'enfants sont bloqués, selon Kyiv, dans cette immense aciérie d'Azovstal à Marioupol, avec les derniers combattants ukrainiens de la ville, presque entièrement détruite et contrôlée par les forces russes après des semaines de siège.
Un commandant des militaires ukrainiens retranchés à Azovstal, Serguiï Volynsky avait indiqué jeudi qu'une bombe russe est tombée sur l'hôpital de campagne souterrain mis en place sur le site par les Ukrainiens.
"Toute l'infrastructure médicale, la salle d'opération ont été anéanties. Beaucoup de nos gars ont été tués sur le coup. Beaucoup de blessés ont reçu de nouvelles blessures. La situation devient encore plus critique", a-t-il déclaré dans une interview au site ukrainien Levy Bereg.
La coordinatrice de l'ONU en Ukraine, Osnat Lubrani, avait annoncé jeudi qu'elle partait dans le sud du pays préparer une tentative d'évacuation de Marioupol.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en visite à Kiev jeudi, a assuré de son côté que l'organisation faisait "tout son possible" pour évacuer les civils coincés dans "l'apocalypse" de Marioupol, qui comptait un demi-million de personnes avant l'invasion russe lancée fin février.
12 899
C'est le nombre d'élèves arrivant d'Ukraine et ayant été accueilli dans les écoles françaises, depuis le début de la guerre le 24 février.
Les détails ont été donnés par le ministère français de l'Education ce vendredi.
Les principales académies d'accueil sont Nice et Versailles.
La majorité des enfants sont scolarisés en classes maternelles et élémentaires.
Reportage au point d'accès à la Transdniestrie, région séparatiste pro-russe de Moldavie.
Ici, on craint une extension du conflit ukrainien.
[DIAPORAMA] Opérations de nettoyage à Kyiv (Ukraine) au lendemain de bombardements.
La guerre en Ukraine a débuté le 24 février. Elle est entrée dans son troisième mois.
Comment les choses peuvent-elles évoluer ?
A cette question, le journal suisse Le Temps tente de répondre à travers un reportage long format, intitulé "Quatre scénarios pour le 3ème mois".
En résumé, les 4 scénarios sont les suivants :
Scénario 1: Une victoire de la diplomatie
Scénario 2: Une nouvelle guerre des tranchées
Scénario 3: L’élargissement du conflit
Scénario 4: La défaite de la Russie
Les détails, à lire ici
Bombardements russes sur Kyiv ce jeudi soir et aide militaire américaine.
Les derniers développements en vidéos ici :
Deux cosmonautes russes ont déployés une copie de la "Bannière de la Victoire" dans l'espace.
Les images ont été relayées par l'agence de presse russe Tass.
Cette bannière est célèbre pour avoir été planté sur le Reichstag à la fin de la bataille de Berlin en 1945.
Depuis, ce drapeau est exhibé lors des défilés du 9 mai à Moscou.
Lors de la guerre dans le Donbass en 2014, des militants pro-russes avaient utilisé ce symbole.
Aujourd'hui, en pleine guerre en Ukraine, le déploiement de cette bannière sur les flancs de la Station spatiale internationale (ISS) prend un relief particulier.
Le point sur la situation à 7h
- Frappes russes lors de la visite de Guterres
Kiev a été la cible de frappes ce jeudi soir, en pleine visite du secrétaire général de l'ONU. Antonio Guterres "est en sécurité" mais "choqué", a déclaré un porte-parole, tandis que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé que ces bombardements visaient à "humilier l'ONU".
Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a confirmé "deux frappes" sur le quartier de Chevchenkovsky et le ministre ukrainien des Affaires étrangères a dénoncé "un acte odieux de barbarie".
- Appel à la création d'un TPI
L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a appelé ce jeudi à la création d'un "tribunal pénal international (TPI) ad hoc" afin de juger "les auteurs du crime d'agression contre l'Ukraine".
La procureure générale d'Ukraine a annoncé dans la journée que dix soldats russes avaient été mis en examen pour des crimes de guerre présumés dans la ville ukrainienne de Boutcha, et qu'ils feraient l'objet de recherches afin de les arrêter et de les amener devant la justice.
Et dans un entretien avec le média allemand Deutsche Welle, Iryna Venediktova a souligné que les enquêteurs ukrainiens avaient identifié "plus de 8.000 cas" présumés de crimes de guerre depuis le début de l'invasion russe.
- USA: rallonge budgétaire pour Kiev
Joe Biden a accentué la pression sur Moscou en demandant au Congrès une colossale rallonge budgétaire de 33 milliards de dollars pour livrer toujours plus d'aide militaire à Kiev, et en proposant de liquider les avoirs d'oligarques russes pour compenser les dégâts subis par l'Ukraine.
Les Etats-Unis "n'attaquent pas" la Russie mais "aident l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe", en ayant déjà livré 10 armes anti-char pour chaque blindé russe, a affirmé le président américain lors d'une allocution à la Maison Blanche.
- Un hôpital militaire bombardé à Marioupol
A Marioupol, le bataillon Azov a indiqué sur Telegram qu'un hôpital militaire situé dans le vaste complexe métallurgique Azovstal - où sont retranchés des combattants ukrainiens - avait été bombardé dans la nuit de mercredi à jeudi. La salle d'opération s'est effondrée et des soldats qui y étaient soignés sont morts et d'autres ont été blessés, a précisé Azov.
"J'appelle les organisations internationales de défense des droits humains à réagir au fait que la Russie continue d'essayer d'éliminer même les défenseurs de Marioupol qui ne peuvent plus tenir une arme", a réagi sur Telegram Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains au Parlement ukrainien.
- Près de 5,4 millions de réfugiés
Près de 5,4 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, selon l'ONU.
La Commission européenne a versé au total 3,5 milliards d'euros aux 27 Etats membres pour l'accueil des réfugiés fuyant la guerre en Ukraine. Ainsi, la Pologne a reçu quelque 560 millions d'euros pour aider à leur prise en charge, suivie par l'Italie (452 millions d'euros), la Roumanie (450 millions), l'Espagne (434 millions). La France a quant à elle reçu 123 millions d'euros.
- Intensification de l'offensive dans l'Est
"L'ennemi intensifie son offensive. Les occupants effectuent des frappes pratiquement dans toutes les directions", avec une activité particulièrement intense dans les régions de Kharkiv et dans le Donbass, a souligné l'état-major ukrainien. Selon lui, l'armée russe tente d'empêcher le transfert de forces ukrainiennes du nord vers l'est.
Selon le gouverneur de Kharkiv, Oleg Synegoubov, cinq personnes ont été tuées jeudi dans des bombardements sur la ville et sa région. Les troupes russes, qui tentaient d'avancer depuis Izioum vers "Brazhkivka, Dovhenky et Velyka Komyshuvakha", ont subi "de lourdes pertes et ont été contraintes de battre en retraite", a-t-il assuré sur Telegram.
Dans le Donbass, à Lyman, "la situation est très difficile, toute la commune est encerclée", a indiqué à l'AFP Andriï Pankov, chef de la région administrative de Kramatorsk. Selon lui, près de la moitié du territoire communal est occupé par les chars et colonnes russes, venues du nord par Izioum, capturée précédemment.
Pour commencer, retour en images sur les bombardements de la capitale ukrainienne ce jeudi soir, durant la visite du secrétaire général de l'ONU.
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Nous allons suivre en direct les derniers développements de la guerre en Ukraine.
Le conflit a débuté le 24 février. Il en est à son 65ème jour.