La barre des 100 morts après les pluies diluviennes dans le nord-est du Brésil a été franchie mardi. Les secouristes ayant retrouvé 106 corps après les inondations et glissements de terrain. C'est la région de Recife qui a été la plus frappée.
Le bilan des pluies torrentielles dans le nord-est du Brésil s'est alourdi, dépassant les 100 morts.
Les fortes intempéries de ce week-end ont provoqué des glissements de terrain et des torrents de boue près de la ville de Recife, dans l'Etat du Pernambouc.
Quatre jours après cette nouvelle catastrophe les efforts se poursuivent pour retirer les corps et trouver d'éventuels survivants.
Un système de soutien d'urgence a été mis en place pour aider près de 6 000 sans-abris.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a survolé les zones inondées lundi et le gouvernement a débloqué un crédit de 1 milliard de réais (environ 198 millions d'euros) pour venir en aide aux sinistrés.
Entre vendredi soir et samedi matin, il a plu l'équivalent de 70% de ce qui est normalement attendu pour l'ensemble du mois de mai dans certaines zones du Pernambouc.
Le spécialiste en catastrophes naturelles José Marengo a dit à l'AFP que ces précipitations exceptionnelles étaient dues au réchauffement climatique, mais étaient surtout meurtrières à cause de l'urbanisation sauvage.