Guerre en Ukraine : un Français tué "dans des combats"

Archives : fumée s'élevant de Severodonetsk, le 2 juin 2022.
Archives : fumée s'élevant de Severodonetsk, le 2 juin 2022. Tous droits réservés ARIS MESSINIS/AFP or licensors
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Par Euronews avec AFP
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Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que cette personne avait été "mortellement blessée", sans préciser la localisation de ces combats.

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Un Français a été tué "dans des combats" en Ukraine, a annoncé ce vendredi le ministère français des Affaires étrangères, 100 jours après le début de l'invasion russe.

"Nous avons appris la triste nouvelle qu'un Français avait été mortellement blessé dans des combats en Ukraine", a fait savoir le Quai d'Orsay dans une réponse écrite. "Nous présentons nos condoléances à sa famille."

Selon une source sécuritaire interrogée par l'AFP, l'homme était "un combattant parti comme volontaire".

L'identité de cet homme n'a pas été communiquée, ni le lieu où il a péri.

La radio française Europe 1 avait fait état jeudi d'un "premier combattant français" tué en Ukraine, "mortellement blessé par des tirs d'artillerie" dans la région de Kharkiv (nord-est).

"Le jeune homme avait rejoint la Légion internationale de défense ukrainienne et participait aux combats contre l'armée russe", selon Europe 1.

Deux journalistes de l'agence Reuters légèrement blessés, leur chauffeur tué

Ce vendredi également, deux journalistes de l'agence de presse internationale Reuters ont été légèrement blessés dans l'Est de l'Ukraine, tandis que leur chauffeur, fourni par les séparatistes pro-russes, a été tué, a annoncé vendredi l'agence.

"Lors d'un reportage, deux journalistes de Reuters ont été légèrement blessés lorsqu'ils ont été visés par des tirs alors qu'ils étaient en route vers Severodonetsk", a indiqué un porte-parole. Il a précisé que les deux journalistes se trouvaient "dans un véhicule fourni par des séparatistes" et conduit par un chauffeur fourni par les séparatistes, qui a "été tué".

Ce lundi, Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste français travaillant pour la chaîne BFMTV, avait été tué dans l'Est de l'Ukraine par un éclat lors d'un bombardement, alors qu'il suivait une opération humanitaire.

La guerre en Ukraine est entrée ce vendredi dans son 100e jour. Peu de temps après l'invasion de son pays par la Russie le 24 février, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait appelé à la formation d'une "légion internationale" de volontaires étrangers pour l'aider à défendre l'Ukraine.

"La victoire sera nôtre", a affirmé vendredi M. Zelensky, après avoir admis la veille que les troupes russes occupaient actuellement "environ 20%" du pays.

Le Kremlin assure pour sa part avoir atteint "certains" des objectifs de son invasion censée "dénazifier" l'Ukraine et protéger sa population russophone et compte "poursuivre jusqu'à ce que tous les objectifs de l'opération militaire spéciale soient remplis".

"L'Ukraine, dans la totalité de son territoire, est une zone de guerre", a insisté le Quai d'Orsay dans sa réponse écrite. "Dans ce contexte, il est formellement déconseillé de se rendre en Ukraine, quel qu'en soit le motif".

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