Les autorités séparatistes de Lougansk ont annoncé la mort d'un procureur prorusse local et de son adjointe, tués par une explosion
Alors que la contre-offensive ukrainienne a pris Moscou de court, les autorités pro-russes dénoncent des attaques de missiles des forces de Kiev contre des bâtiments officiels notamment dans la ville de Kherson, dans le sud.
Vendredi, un responsable de l'administration d'occupation russe, Vladimir Rogov, a accusé l'armée ukrainienne d'avoir mené des frappes sur le siège de l'administration de Kherson.
Dans l'est, Kyiv est aussi accusée d'avoir tué dans une explosion le procureur général de la région séparatiste prorusse de Lougansk, Sergueï Gorenko. Le dirigeant prorusse de la région Léonid Passetchnik, a dénoncé "un acte terroriste".
Vladimir Poutine a également accusé Kiev de mener des "actes terroristes" et d'infliger des dommages à des infrastructures russes. "Nous répondons vraiment à cela avec retenue, pour le moment", a-t-il affirmé depuis le sommet de l'OCS en Ouzbékistan.
"Les forces russes ont mené tout récemment là-bas une série de frappes qui se sont fait sentir. Disons que ce sont des frappes d'avertissement. Mais si la situation continue à évoluer dans ce sens, alors notre réponse sera plus sérieuse", a-t-il mis en garde.
Le chef du Kremlin a aussi souligné que la Russie n'était "pas pressée" de terminer sa campagne militaire en Ukraine : "nos opérations offensives dans le Donbass ne s'arrêtent pas. Elles se poursuivent à un petit rythme. La Fédération de Russie occupe progressivement, graduellement de plus en plus de nouveaux territoires".