En France, l'Assemblée nationale a rejeté deux motions de censure sur le budget 2023, malgré l'annonce surprise d'un soutien de l'extrême-droite au texte de la gauche, la Nupes.
En France, l'Assemblée nationale a rejeté deux motions de censure sur le budget 2023, malgré l'annonce surprise d'un soutien de l'extrême-droite au texte de la gauche, la NUPES.
Une alliance dénoncé par Elisabeth Borne : "Deux motions de censure ont été déposées, a déclaré la Première ministre. La première, issue des rangs de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, (NUPES) enchaîne les excès et les contre-vérités. La seconde motion de censure présentée par le Rassemblement national dissimule mal derrière l'apparence de sérieux le simplisme, l'outrance et des fondamentaux idéologiques qui n'ont pas bougé depuis 50 ans."
Ces motions répondent à l'article 49.3 de la Constitution activé à deux reprises mercredi et jeudi par la Première ministre pour faire passer sans vote les parties recettes du projet de loi de finances et de financement de la Sécu.
En l'absence de majorité absolue pour les macronistes à l'Assemblée, ces deux 49.3 sont probablement les premiers d'une longue série durant cet automne budgétaire, dénoncés par Marine Le Pen, la présidente du groupe RN à l'Assemblée: "Le recours massif qui promet d'y être fait, témoigne non seulement d'une faiblesse du pouvoir mais surtout d'une incapacité à fédérer, à accepter de soumettre l'action publique à l'écoute et à l'échange, en somme, une inaptitude à jouer le jeu démocratique."
Les deux votes valent adoption en première lecture du volet recettes du budget 2023.
Le Rassemblement National comme la Nupes ont décrit une atmosphère de "fin de règne" avec le recours au 49.3.