Le pétrolier saoudien Aramco enregistre 42,4 milliards de dollars de profits au troisième trimestre

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Une publicité d'Aramco à Jeddah (Arabie Saoudite) - Photo de 2019 Tous droits réservés Amr Nabil/Copyright 2019 The AP. All rights reserved
Par Euronews avec AP
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Profitant de la flambée des cours de l'or noir, le géant pétrolier saoudien Aramco affiche 42,4 milliards de dollars de bénéfices au troisième trimestre.

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Le géant pétrolier saoudien Aramco a enregistré un bénéfice de 42,4 milliards de dollars au troisième trimestre de 2022, en hausse de 39% par rapport à la même période l'année dernière. La société, largement contrôlée par l'État saoudien, bénéficie de la flambée des prix de l'énergie. Une rente qui permet de financer les projets du prince héritier Mohammed ben Salmane.

Dans une note adressée à ses investisseurs, la Saudi Arabian Oil Company, a déclaré que son baril de brut s'est vendu en moyenne 101,70 dollars au troisième trimestre, contre 72,80 dollars à la même période l'année dernière. Il s'agit du deuxième plus gros bénéfice trimestriel de l'histoire d'Aramco.

Ses profits jusqu'à présent en 2022 s'élèvent à 130,3 milliards de dollars, contre 77,6 milliards de dollars en 2021. Elle a réalisé 30,4 milliards de dollars au troisième trimestre de l'année dernière.

Bien que les prix mondiaux du pétrole brut aient été affectés par l'incertitude économique persistante au cours de cette période, accrue par la guerre en Ukraine, "la demande de pétrole continuera de croître pour le reste de la décennie, étant donné le besoin mondial d'une énergie plus abordable et plus fiable", a déclaré le PDG d'Aramco, Amin H. Nasser, dans un communiqué.

Début octobre, les pays exportateurs de pétrole emmenés par la Russie ont décidé de réduire leur production, contre l'avis de Washington, qui souhaitait une augmentation de l'offre afin de contenir la hausse du prix du baril.

Cette décision a suscité la colère des États-Unis, et notamment du président Joe Biden, qui va faire face en novembre à des élections de mi-mandat qui pourraient remettre en cause sa majorité au Congrès.

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