La ville de Kherson, annexée par la Russie, était sans eau, ni électricité ,après des frappes sur des lignes à haute tension dont Moscou et Kyiv se rejettent la responsabilité.
Les bombardements se sont poursuivis ce week-end dans l'est de l'Ukraine touchant une fois encore des zones civiles et des infrastructures énergétiques.
Kherson, sans eau ni électricité
La ville de Kherson, annexée par la Russie, était ainsi sans eau, ni électricité, après des frappes sur des lignes à haute tension dont Moscou et Kyiv se rejettent la responsabilité.
Une intense bataille pourrait se jouer prochainement dans cette ville du sud-est de l'Ukraine où l'armée russe procède à "l'évacuation" de civils vers l'autre rive du fleuve Dniepr.
Des évacuation qualifiées de "déportations" par Kyiv qui accuse Moscou de vouloir installer la panique au sein de la population. Les civils auraient reçu sur leurs téléphones portables des messages de l'armée russe les informant de frappes imminentes de l'armée ukrainienne. Celle-ci espère reconquérir Kherson avant que l'hiver ne s'installe qui risque de ralentir la progression des chars.
L'armée russe soigne son image
Côté russe, le ministère de la Défense a publié des images d'un entraînement en Sibérie censé montrer des soldats enrôlés suite à la mobilisation partielle décrétée en septembre par Vladimir Poutine.
Armes modernes et uniformes flambants neufs... Moscou veut à tout prix démentir les informations faisant état d'un sous-équipement de son armée.
Enfin, les parties russe et ukrainienne ont procédé à un nouvel échange de prisonniers. A Amvrosiivka, dans la région annexée de Donetsk, des hommes ont ainsi pu retrouver leurs épouses et leurs mères.