L'ancien Premier ministre, le populiste et milliardaire Andrej Babiš, est arrivé au coude à coude au premier tour avec l'ancien général Petr Pavel
Deux candidats s'affrontent pour succéder au chef d'État actuel lors du second tour de l'élection présidentielle tchèque les 27 et 28 janvier : d'un côté, le milliardaire populiste Andrej Babiš, de l'autre, l'ancien général Petr Pavel.
Au premier tour ils ont récolté chacun environ 1/3 des suffrages.
Andrej Babiš est une figure controversée : eurosceptique, avec un discours très virulents contre les migrants, il a même questionné les engagements pris par son pays du fait de son appartenance à l'OTAN, notamment la solidarité obligatoire en cas d'attaque d'un autre pays membre.
Ses prises de positions le rapprochent du Premier ministre hongrois, Viktor Orban. Il se proclame pourtant diplomate : "Babiš__a utilisé le thème de la guerre en Ukraine quand il a commencé à se présenter comme l'homme de la paix, analyse Josef Mlejnek, politologue à l'université Charles de Prague.Il a fait passer Pavel, général à la retraite, pour un belliciste, un faucon, une personne qui risque de nous entrainer dans la guerre."
Les résultats du vote sont incertains, malgré l'avance de Petr Pavel dans les sondages et les reports de voix qui devraient lui être favorables.