Ukraine: à Horenka, au Nord de Kyiv, les volontaires aident à nettoyer les terrains sinistrés, et reconstruire les maisons détruites
Le village de Horenka, au Nord de Kyiv, a été l’une des localités les plus touchées de la région de Boutcha, dans les premières semaines de l’invasion Russe de l’Ukraine.
Plus de 1 500 de bâtiments ont été détruits, dont plus de 1 000 maisons et d'immeubles d'habitation. Tetyana fait partie des respacés. Sa maison a été détruite en mars dernier. Les jeunes volontaires de l'ONG Brave to Rebuildsont venus à son secours pour déblayer les décombres. Olena Liashenko, qui coordonne l'équipe sur place, explique la démarche: "_malheureusement les propriétaires de ces maisons n’ont ni les moyens ni l’argent pour nettoyer leur terrains. En perdant leur maison, ils ont tout perdu._C’est pour cela qu’on travaille ici comme bénévoles, pour les aider à reconstruire au moins quelque chose. Cela demande beaucoup de temps et d’efforts, mais il n’y pas d’autre solution pour nettoyer le terrain".
Les deux maisons sur le terrain de Tetyana ont été réduites en cendres par un obus qui est tombé dans son jardin. Le travail des bénévoles lui redonne espoir: "ils m’ont fait revenir de l’au-delà. Maintenant on est en train de nettoyer pour qu’on puisse ensuite reconstruire, malgré tout ce qui s'est passé. Ici, c’est rempli de l’énergie de ma grand-mère, de ma mère, et de la mienne. J’adore cet endroit, et je ne veux aller nulle part ailleurs. Je veux rester ici".
Les volontaires ont promis de continuer a aider Tetyana jusqu’à ce que le terrain soit entièrement nettoyé. Les camions se relaient pour ramener les ruines et la ferraille à la décharge. En deux jours, Brave to Rebuild a chargé deux camions.
Roman, 20 ans, est étudiant en mathématiques. Comme tous les autres ici, il consacre son temps libre à reconstruire son pays. Son implication dans l'ONG Brave to Rebuild va de soi pour lui: "ça fait presque un an que le guerre a commencé, et il y a encore beaucoup de ruines qui doivent être déblayées, et reconstruites. Ça aurait pu être moi. J’habite a 5 kilomètres d’ici, ça aurait pu être ma maison. Alors si moi je n’aide pas les gens qui vivent ici, qui le fera ?"
Un premier pas vers la lente reconstruction de l'Ukraine.