Vol MH17: "fortes indications" que le président russe a donné son accord pour fournir le missile

Des personnes marchent parmi les débris sur le site du crash d'un avion de ligne près du village de Grabovo, en Ukraine, le 17 juillet 2014
Des personnes marchent parmi les débris sur le site du crash d'un avion de ligne près du village de Grabovo, en Ukraine, le 17 juillet 2014 Tous droits réservés Dmitry Lovetsky/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
Par Euronews avec AFP
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Le président russe aurait approuvé la livraison du missile qui a coûté la vie à 298 personnes à bord de l'avion qui survolait l'Ukraine en 2014.

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Vladimir Poutine a-t-il décidé en personne de fournir aux séparatistes pro-russe le missile qui a abattu l’avion du vol MH17 au-dessus de l’Ukraine en 2014 ? Les indices s’accumulent et les enquêteurs de l’équipe internationale d’investigation conjointe (JIT) en doutent de moins en moins.

Ils affirment qu’il y a de "fortes indications" selon lesquelles le président russe avait approuvé le transfert du missile Buk TELAR aux séparatistes de la RPD pendant les combats dans l’est de l’Ukraine en 2014. Des responsables russes ont même reporté la décision d’envoyer des armes aux séparatistes ukrainiens parce que Vladimir Poutine était à une commémoration du Débarquement en Normandie en France en juin 2014, ont dit les enquêteurs. Mais l’enquête est désormais suspendue car "toutes les pistes ont été épuisées" sur les responsables de l’explosion en vol de l’avion, qui a provoqué la mort des 298 personnes présentes à son bord.

Vladimir Poutine protégé par l’immunité présidentielle

L’appareil de la compagnie Malaysia Airlines reliait Amsterdam à Kuala Lumpur lorsqu’il a été touché le 17 juillet 2014 au-dessus la partie de l’est de l’Ukraine aux mains des rebelles prorusses. L’annonce de la JIT intervient moins de trois mois après qu’un tribunal néerlandais a condamné deux Russes et un Ukrainien pour le meurtre des passagers et des membres de l’équipage du MH17, après les avoir jugés en leur absence.

Au cours d’une conférence de presse à La Haye mercredi, les enquêteurs ont diffusé un appel téléphonique intercepté d’un conseiller disant que le retard avait eu lieu "parce qu’il n’y a qu’un seul qui décide (…), celui qui est actuellement à un sommet en France".

Vladimir Poutine bénéficie cependant de l’immunité en tant que chef de l’État, rendant impossible toute tentative de le poursuivre, ont souligné les enquêteurs. "Bien que nous parlions de fortes indications, le seuil des preuves complètes et concluantes n’est pas atteint" concernant son rôle dans le crash, ont-ils ajouté.

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