Bouger plus au quotidien, la vive recommandation de l'OCDE

Selon le rapport de l'OCDE/OMS, un adulte européen sur trois n’atteint pas les niveaux d’activité recommandés.
Selon le rapport de l'OCDE/OMS, un adulte européen sur trois n’atteint pas les niveaux d’activité recommandés. Tous droits réservés CHRISTOF STACHE/AFP or licensors
Tous droits réservés CHRISTOF STACHE/AFP or licensors
Par Raphaele Tavernier
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Être actif et faire du sport pour améliorer sa santé physique et mentale est primordial. Mais force est de constater que nous bougeons peu ; bien trop peu, selon un nouveau rapport OCDE/OMS, publié ce vendredi.

PUBLICITÉ

Être actif pour améliorer sa santé physique et mentale est primordial. Mais entre la révolution numérique et son cortège de divertissements sédentaires, le manque de temps ou d’argent, force est de constater que nous bougeons peu ; bien trop peu, selon un nouveau rapport OCDE/OMS, "Step up ! Tackling the Burden of Insufficient Physical Activity in Europe" ("Intensifier! S'attaquer au fardeau d'une activité physique insuffisante en Europe"), publié ce vendredi. 

Il met en avant qu’un adulte européen sur trois n’atteint pas les niveaux d’activité recommandés. Si la tendance se poursuit, 11,5 millions de nouveaux cas de maladies non-transmissibles pourraient apparaître d'ici à 2050. Cela alourdirait les dépenses de santé des Etats membres de l’UE de 0,6 % chaque année.

Autre constat, faire 2,5 heures d'exercice par semaine permettrait d’éviter 10 000 décès par an en Europe dans la tranche d'âge 30-70 ans. La pratique ou non d’une activité sportive varie selon divers facteurs sociaux. Par exemple, les femmes, les personnes âgées ou encore les personnes de classe sociale défavorisée font de l'exercice moins régulièrement. Il existe aussi des différences suivant si l’on réside dans le Sud ou dans le Nord de l’Europe.

"Aujourd'hui encore, dans les pays méditerranéens, en Italie, mais aussi en Grèce, la pratique du sport n’est possible que pour ceux qui peuvent se le permettre, économiquement parlant. Nous devons arriver à un modèle où le sport serait accessible à tous. Et le modèle changera lorsqu'entrera enfin en jeu un acteur décisif : l'école", explique Mauro Berruto, ancien entraîneur de volley-ball et député italien".

Nos enfants préparent leur infarctus à 30 ans
Pr. François Carré
Cardiologue et médecin du sport

Une étude portant sur 9 000 adolescents français a révélé que ces derniers tourneraient au ralenti par rapport à leurs prédécesseurs dans les années 80. Et les spécialistes de tirer la sonnette d'alarme.

"Nos enfants préparent leur infarctus à 30 ans. Nous en avons la preuve, car leur pression artérielle est plus élevée et leur taux de cholestérol également. Le diabète est aussi plus fréquent", détaille le Pr. François Carré, cardiologue et médecin du sport, spécialiste de l'activité physique adaptée et enseignant au CHU de Rennes, en France.

Miser sur le sport permet d'être en meilleure santé, de mieux dormir et d'améliorer sa qualité de vie. En la matière, la liste dressée par l’OCDE est longue. En résumé, bouger est l'une des clefs pour accroître sa longévité.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Changement d'heure : quels sont ses effets sur votre santé ?

Le pape François délègue son discours pour cause de bronchite

No Comment : une sieste collective à Mexico pour la Journée mondiale du sommeil