L’Otan prépare son sommet de Vilnius prévu les 11 et 12 juillet prochain. La situation en Russie a été abordée lors d’une réunion à La Haye.
L’Otan prépare son sommet de Vilnius prévu les 11 et 12 juillet prochain. Avant de rencontrer le président français Emmanuel Macron ce mercredi, le secrétaire général de l’alliance Jens Stoltenberg s’est rendu à une réunion préparatoire à La Haye, aux Pays-Bas. La mutinerie avortée du groupe paramilitaire Wagner en Russie a notamment été abordée.
"Nous avons tous assisté aux événements qui se sont déroulés en Russie ces derniers jours, a-t-il déclaré. Il s'agit de questions internes à la Russie, mais ce qui est clair, c'est que la guerre illégale du président Poutine contre l'Ukraine a aggravé les divisions et créé de nouvelles tensions en Russie. Dans le même temps, nous ne devons pas sous-estimer la Russie. Il est donc d'autant plus important que nous continuions à apporter notre soutien à l'Ukraine".
Les "tueurs en série" de Wagner
Le président lituanien, Gitanas Nausėda, s'est lui inquiété de la présence de Wagner au Bélarus : "Si Wagner déploie ses tueurs en série au Belarus, tous les pays voisins sont confrontés à un risque d'instabilité encore plus grand. Dans de telles circonstances, la dissuasion et la défense avancée sont une priorité absolue."
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a de son côté évoqué le sujet du rapprochement de l'Ukraine avec l'Alliance
"À Vilnius, nous devons prendre des mesures claires, soutenues par tous les pays membres, a-t-il déclaré. Des mesures qui envoient un message clair à tout le monde, y compris à Moscou. L'avenir et la place légitime de l'Ukraine se trouvent au sein de l'Otan".
La question de l’adhésion de la Suède à l'Otan sera également évoquée à Vilnius dans deux semaines.