C'est la candidate de gauche Luisa Gonzalez, qui remporte le premier tour d'une présidentielle marquée par la violence.
Les sondages avaient annoncé sa victoire : Luisa Gonzales, seule femme en compétition, est la dauphine de l'ex-président Rafael Correa, condamné pour corruption et actuellement en exil en Belgique. Quelque 82% des 13,4 millions électeurs se sont rendus aux urnes, un scrutin sans incident, alors que la campagne avait été ensanglantée par l'assassinat d'un candidat centriste. C'était 11 jours avant le premier tour.
"Je pense que nous espérons tous que le vainqueur essaiera d'améliorer le pays parce que, ces dernières années, nous nous sommes dégradés en termes de corruption, d'insécurité et même d'économie, se plaint un électeur. De nombreux compatriotes équatoriens ont dû émigrer vers d'autres pays."
Les huit candidats ont voté sans incident, mais toujours sous d'omniprésentes escortes, avec pour certains des gilet pare-balles.
Taux d'homicide record, massacres entre gangs rivaux dans les prisons... l'Equateur a été contaminé ces dernières années par le trafic de drogue venant de Colombie et du Pérou, organisé par les cartels mexicains.
Les candidats n'ont pas fini de trembler : le second tour n'aura lieu que le 15 octobre prochain.