L'UE signe un nouveau partenariat de près de 400 millions d'euros avec le Bangladesh

L'UE a annoncé une série de nouveaux accords d'investissement avec des pays en développement d'Afrique et d'Asie.
L'UE a annoncé une série de nouveaux accords d'investissement avec des pays en développement d'Afrique et d'Asie. Tous droits réservés Omar Havana/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
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Par Isabel Marques da SilvaYolaine de Kerchove (traduction)
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L'émission "State of the Union" fait le point cette semaine sur l'annonce de nouveaux investissements de l'UE au Bangladesh. Pour en parler, la journaliste Isabel Marques da Silva a interrogé Sheikh Hasina, la Première ministre de ce pays d'Asie du Sud.

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L'Union européenne a annoncé une série de nouveaux accords d'investissement avec des pays en développement d'Afrique et d'Asie. Le Bangladesh est l'un des pays qui a signé le nouveau partenariat, pour un montant de près de 400 millions d'euros.

Il s'agit d'un pays de 170 millions d'habitants qui, en 50 ans d'indépendance, est passé de l'un des plus pauvres au monde à un pays en passe d'obtenir la classification de l'ONU en tant que nation à revenu intermédiaire. 

Le Bangladesh est partenaire de l'initiative chinoise depuis quelques années et n'a pas l'intention de l'abandonner. Mais il reste encore beaucoup à faire et la Première ministre a déclaré à Euronews que l'aide de l'Europe est une aide parmi d'autres.

Sheikh Hasina, Première ministre du Bangladesh : Je pense que c’est une grande opportunité, parce que nous venons d’être sélectionnés et nous sommes passés du statut de PMA à celui de pays en développement. Et une autre chose que je vous dis, c’est que la politique étrangère du Bangladesh est très claire. L’amitié pour tous est une amitié pour personne. En fait, nous obtenons un prêt et remboursons ensuite la facture avec les intérêts. Donc, pour notre développement, nous essayons d’avoir tout ce qui sera bénéfique pour notre pays.

Pensez-vous qu’en plus des investissements, il y aura également un certain renforcement des capacités et un transfert de connaissances et de compétences à la main-d’œuvre ?

Sheikh Hasina :Dans tous les projets que nous mettons en œuvre actuellement, il est certain que nos employés y travaillent. Voilà, c’est une sorte de formation qu’ils reçoivent. Et en fait, les gens y gagnent. Ils peuvent trouver du travail et acquérir des connaissances.

Le Bangladesh est l’un des pays les plus touchés par le changement climatique, les catastrophes naturelles, les inondations. Quels sont les projets dans ce domaine que vous aimeriez mettre en œuvre ? Et pensez-vous que les puissances occidentales devraient avoir plus de responsabilités dans le financement des mesures d’atténuation de l’adaptation ?

Sheikh Hasina :Ils devraient contribuer. Il en va de même pour les autres petits pays insulaires et d’autres pays, (à) ceux qui sont touchés, en particulier les pays vulnérables au climat. Ils ont besoin de soutien et d’assistance et je suis toujours prêt à partager notre expertise. C’est ce que nous faisons.

Le Bangladesh accueille plus d’un million de réfugiés, des Rohingyas du Myanmar. Quels sont vos conseils et vos suggestions pour une meilleure gestion globale des réfugiés et des migrants ?

Sheikh Hasina :Malheureusement, après la pandémie de COVID-19 et aussi la guerre en Ukraine et les sanctions et contre-sanctions, l’aide que nous avons reçue pour les soutenir a diminué. Mais j’ai demandé à la présidente de l’UE, Ursula von der Leyen, ainsi qu’à l’équipe de gestion des catastrophes et à d’autres de faire quelque chose pour qu’ils puissent rentrer. Parce que je sais que vivre en tant que réfugié n’est pas très digne.

Video editor • Vassilis Glynos

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