Parfois surnommé le "Trump des Pays-Bas", qui est Geert Wilders ?

DOSSIER : Sur cette photo d'archives du vendredi 3 novembre 2017, le dirigeant d'extrême droite néerlandais Geert Wilders s'adresse aux médias au parlement fédéral belge à Bruxelles.
DOSSIER : Sur cette photo d'archive du vendredi 3 novembre 2017, le dirigeant d'extrême droite néerlandais Geert Wilders s'adresse aux médias au parlement fédéral belge à Bruxelles. Tous droits réservés AP Photo
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Par Euronews
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Cet article a été initialement publié en anglais

Geert Wilders est volontiers coutumier d'outrances racistes et il est menacé de mort pour ses positions radicales et islamophobes.

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Le parti d'extrême droite, le " Parti de la Liberté" (PVV), emmené par Geert Wilders, a remporté le plus grand nombre de sièges, lors des élections législatives néerlandaises, qui se sont tenues ce mercredi 22 novembre. 

Mais qui est l'homme qui ambitionne de devenir le prochain Premier ministre des Pays-Bas ?

Geert Wilders, âgé de 60 ans, deviendra bientôt le membre du parlement néerlandais ayant la plus grande longévité, puisqu'il fête cette année son quart de siècle à ce poste.

Geert Wilders a d'abord été député du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (centre-droit), où il a été le mentor d'un jeune futur Premier ministre, Mark Rutte, avant de quitter le parti et de créer son propre parti, le "Parti de la liberté".

La carrière de l'homme politique aux cheveux blonds peroxydés, parfois surnommé le "Donald Trump néerlandais", a été marquée par des controverses, des menaces violentes, des accusations d'incitation à la haine et des procès.

Sa rhétorique anti-islamiste enflammée a également fait de lui une cible pour les extrémistes et l'a forcé à vivre sous protection 24 heures sur 24 pendant des années. Devant le tribunal, alors qu'il était victime de menaces de mort, il a juré de ne jamais être réduit au silence. Il a été condamné pour avoir insulté des Marocains lors d'une soirée électorale, en 2014.

En 2009, le gouvernement britannique a refusé de l'autoriser à se rendre dans le pays, estimant qu'il représentait une menace pour "l'harmonie de la communauté et donc la sécurité publique".

Le chef du "Parti de la liberté", Geert Wilders, coupe un gâteau avec Fleur Agema à La Haye, le 23 novembre 2023
Le chef du "Parti de la liberté", Geert Wilders, coupe un gâteau avec Fleur Agema à La Haye, le 23 novembre 2023Phil Nijhuis/AP

Pour séduire les électeurs traditionnels cette fois-ci, Geert Wilders a cherché à se concentrer moins sur ce qu'il appelle la "désislamisation" des Pays-Bas et davantage sur des questions brûlantes, telles que la pénurie de logements, la crise du coût de la vie et les soins de santé.

Son programme de campagne prévoit aussi un référendum sur la sortie des Pays-Bas de l'Union européenne, un "gel de l'asile", une politique d'immigration généralement plus restrictive, ainsi que l'interdiction des écoles islamiques, des corans et des mosquées. Il a déjà comparé le Coran à Mein Kampf.

 Il est également un fervent partisan d'Israël et préconise le transfert de l'ambassade des Pays-Bas à Jérusalem et la fermeture du poste diplomatique néerlandais à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne.

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