La tenue de la COP 28 à Dubai est critiquée par les ONG, scientifique et politiques. Ce lundi, le Président de l'évènement le Sultan Al Jaber, a répondu aux accusations de "déni climatique".
La fin des énergies fossiles est au centre des débats de la COP28 à Dubaï. Ce lundi, le Président de la conférence sur le climat, le Sultan Al Jaber, a répondu aux critiques, qui l'accusaient de déni climatique et de vouloir retarder la fin de l'utilisation des énergies fossiles : "la science a guidé ma vie. C'est un fait. La science dit que nous devons atteindre zéro émission nette d'ici 2050, et que nous devons réduire les émissions de 43 % d'ici 2030, et que est de réduire 22 tonnes, celle dont je viens de parler, pour que nous puissions conserver 1,5 de la portée."
La tenue de la COP28 a été critiquée par de nombreux politiques, scientifiques et ONG. Parmi eux, Al Gore, ancien vice-président américain : "l'industrie pétrolière et gazière a commis une erreur en allant trop loin et en nommant le PDG de l'une des plus grandes et des plus sales, à bien des égards, compagnies pétrolières au monde comme président de la COP."
La délégation ukrainienne a fait le déplacement pour présenter ses projets de transition énergétique. notamment celui de la compagnie D-TEK, qui construit le plus grand parc éolien du pays à Mykolaïv.
Maxim Timchenko, PDG de l'entreprise, explique que la construction a lieu non loin des combats : "les ouvriers travaillent avec des gilets pare-balles et voient des missiles voler au-dessus de leurs têtes. Ce sont les conditions dans lesquelles nous construisons la première phase et c'est pourquoi nous sommes fiers de cette réalisation."
Plusieurs dizaines de personnes ont devant l'entrée de l'évènement pour que les plus gros pollueurs de la planète aident davantage les pays plus vulnérables au changement climatique.