Les autorités israéliennes ont annoncé qu'elles n'autoriseront plus le passage de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), mettant ainsi un frein à l'aide humanitaire à Gaza.
"C'est scandaleux", a réagi Philippe Lazzarini, le dirigeant de l'UNRWA, dénonçant une "obstruction intentionnelle à l'assistance vitale durant une famine créée par l'Homme".
Une dizaine de membres de l'UNRWA sont suspectés d'être proches du Hamas. Suite à ces révélations plus tôt cette année, certains pays avaient temporairement cessé de financer l'agence onusienne.
Les résultats de l'enquête indépendante sur le niveau d'implication des douze salariés de l'UNRWA dans l'attaque du 7 octobre viennent d'être remis à l'ONU, qui a assuré tout faire pour aligner les valeurs de son agence avec les siennes.
Avertissement d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone avec Benjamin Netanyahu ce dimanche. **Le Président français a prévenu le Premier ministre israélien que tout déplacement forcé des habitants de Rafah constituerait un crime de guerre. **
Depuis plusieurs semaines, une offensive israélienne, critiquée y compris par les alliés de l'État hébreux, est en cours dans cette ville du sud de l'enclave palestinienne.
Offre d'Israël et vote de l'ONU
De leur côté, les autorités israéliennes ont proposé d**'échanger 800 prisonniers palestiniens contre 40 otages israéliens**. La réponse du Hamas est attendue d'ici deux jours.
Le Conseil de sécurité des Nations unies doit quant à lui voter dans la journée une résolution visant à appeler à un cessez-le-feu durant le mois de Ramadan à Gaza.
Le mois saint de la religion musulmane a débuté le 10 mars et doit prendre fin le 9 avril, laissant deux semaines pour l'application d'un cessez-le-feu.