L'ONU dénonce un bilan "inacceptable", lié à la façon dont Israël mène la guerre dans la bande de Gaza.
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence, mardi, pour évoquer la frappe israélienne du 1er avril 2024 sur le consulat iranien de Damas, en Syrie, qui a fait au moins 13 morts d'après le dernier bilan des autorités iraniennes. La plupart des membres du Conseil, à l'exception des Occidentaux, ont condamné cette opération qui ne peut selon eux qu'aggraver les tensions régionales.
Lors de cette rencontre, les membres du conseil ont aussi évoqué condamné la frappe israélienne qui a tué sept membres de l'organisation World Central Kitchen, alors qu'ils partaient pour distribuer de la nourriture.
"Les frappes aériennes israéliennes dévastatrices qui ont tué le personnel de World Central Kitchen portent à 196 le nombre de travailleurs humanitaires tués dans ce conflit, dont plus de 175 parmi notre propre personnel des Nations unies. C'est inadmissible, mais c'est le résultat inévitable de la manière dont la guerre est menée" a fermement dénoncé le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.
L'armée israélienne reconnait une "erreur" suite à une "mauvaise identification", dans un "contexte compliqué".
Le lieutenant-général Halevi, le chef de l'état-major, a annoncé l'ouverture d'une enquête indépendante dont les premières conclusions devraient arriver ce mercredi.
À Jérusalem, des milliers de personnes étaient encore réunies devant le parlement mardi, pour le troisième jour.
Elles réclament la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu, des élections et un accord avec le Hamas pour libérer la centaine d'otages israéliens encore en captivité.