Le parlement et la Commission s'inquiètent, alors que plusieurs enquêtes démontrent l'importance de l'influence pro-Kremlin.
Les députés demandent des efforts pour protéger la démocratie européenne.
La République tchèque a ouvert une enquête sur un site diffusant des récits pro-russes et d'extrême droite. Prague soupçonne aussi l'existence de liens financiers entre des eurodéputés et Moscou.
La Pologne, elle, affirme avoir démantelé un réseau de propagande du Kremlin…
Moscou tente de diviser l’Europe, prévient Věra Jourová, vice-présidente de la Commission : "_Notre démocratie ne peut être considérée comme acquise et le Kremlin continuera à utiliser la désinformation, l'ingérence malveillante, la corruption et tout autre mauvais tour tiré du manuel autoritaire pour diviser l'Europ_e".
En février, le Parlement européen avait déjà dénoncé les "efforts continus de la Russie pour saper la démocratie européenne".
L'Union a pris des mesures concrètes contre la désinformation, avec son "Digital Service Act" qui instaure des normes pour la modération des plateformes.