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L'Allemagne expulse 28 ressortissants afghans, une première depuis 2021

DOSSIER - Un panneau frontalier allemand se trouve à la frontière germano-autrichienne à Sachrang, en Allemagne, le jeudi 10 décembre 2020.
DOSSIER - Un panneau frontalier allemand se trouve à la frontière germano-autrichienne à Sachrang, en Allemagne, le jeudi 10 décembre 2020. Tous droits réservés Matthias Schrader/Copyright 2020 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Matthias Schrader/Copyright 2020 The AP. All rights reserved
Par euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Ces expulsions ont eu lieu une semaine après une attaque meurtrière au couteau dans la ville de Solingen, dont le suspect est un citoyen syrien qui avait demandé l'asile en Allemagne.

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L'Allemagne a expulsé vendredi des ressortissants afghans vers leur pays d'origine pour la première fois depuis août 2021, date à laquelle les talibans sont revenus au pouvoir.

Le porte-parole du gouvernement, Steffen Hebestreit, a décrit les 28 ressortissants afghans comme des criminels condamnés, mais n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire d'Associated Press visant à clarifier les infractions commises.

La ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, a déclaré que cette mesure constituait une question de sécurité pour l'Allemagne.

L'Allemagne n'a pas de relations diplomatiques avec les talibans, ce qui oblige le gouvernement à passer par d'autres canaux.

Les expulsions ont eu lieu une semaine après une attaque meurtrière au couteau dans la ville de Solingen, dont le suspect est un citoyen syrien qui avait demandé l'asile en Allemagne.

Le suspect était censé être expulsé vers la Bulgarie l'année dernière, mais il aurait disparu pendant un certain temps et aurait échappé à l'expulsion. Il a été placé en détention dimanche pour suspicion de meurtre et d'appartenance à une organisation terroriste, dans l'attente d'un complément d'enquête et d'une éventuelle mise en examen.

Le groupe militant État islamique a revendiqué l'attentat de vendredi dernier, sans fournir de preuves. Le groupe extrémiste a déclaré sur son site d'information que l'assaillant visait des chrétiens et qu'il avait perpétré les attaques « pour venger les musulmans en Palestine et partout ailleurs ». Cette affirmation n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante.

L'immigration a également fait l'objet d'un débat avant les élections régionales de dimanche en Saxe et en Thuringe, où les partis anti-immigration tels que le parti populiste Alternative pour l'Allemagne devraient obtenir de bons résultats. En juin, le chancelier Olaf Scholz a promis que le pays recommencerait à expulser les criminels originaires d'Afghanistan et de Syrie, après qu'un immigré afghan eut attaqué au couteau, tuant un policier et blessant quatre autres personnes.

Jeudi, Nancy Faeser a annoncé un plan visant à renforcer la législation sur les couteaux, selon l'agence de presse allemande dpa. Avec d'autres responsables de la coalition gouvernementale, elle s'est également engagée, lors d'une conférence de presse, à faciliter les expulsions.

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