La Hongrie lance un recensement des personnes sans-abri à Budapest. Depuis une loi constitutionnelle de 2018, les personnes SDF risquent une peine d’emprisonnement.
Comme cette personne sans-abri, ils seraient entre 1 000 et 1 500 SDF à dormir dans les rues de Budapest chaque soir, et 5 000 à passer la nuit dans des centres d’hébergement.
Pour avoir une idée précise du nombre de sans abri dans la capitale hongroise, les autorités ont commencé un recensement.
"J'étais chef cuisinier au centre-ville mais pendant le covid malheureusement, c'était la fin absolue de l'hospitalité. Je n'ai pas trouvé de solution. J'ai d'abord perdu mon emploi, puis ma petite amie", explique un homme sans_abri.
Ce foyer, situé dans la capitale est ouvert depuis 1990, est l’un des rares à venir en aide aux personnes sans domicile fixe.
"Je suis bien ici. J'ai tout, c'est un endroit tranquille", explique un des résidents du foyer.
Depuis une loi constitutionnelle de 2018, le gouvernement hongrois a durci les conditions de vie des personnes sans-abri, qui risquent désormais une peine d’emprisonnement.
Ce recensement a donc lieu dans le cadre d’une grande enquête lancée par l’Union européenne dans plusieurs pays, dont la Hongrie.
"L'Union européenne a lancé une grande enquête internationale conjointe. L'objectif est d'évaluer l'ampleur et la composition du sans-abrisme dans dix pays. Et ce, sur la base d'une approche et d'une méthodologie communes afin d'apporter un soutien ciblé pour réduire le nombre de sans-abris", explique Péter Győri, Président de la Shelter Foundation.
Le gouvernement interdit aux personnes sans-abri de dormir dans les espaces publics, mais ne propose aucune solution alternative.
Budapest fait partie des capitales européennes où les loyers ont le plus augmenté ces dernières années.