Des affrontements de plus en plus violents se déroulent dans le centre de la capitale Tbilissi. Les manifestations entrent dans leur deuxième semaine.
Le peuple géorgien proteste contre la déclaration du parti "Rêve géorgien" selon laquelle la question des négociations d'adhésion avec l'Union européenne ne sera pas inscrite à l'ordre du jour avant 2028.
Au cours de la semaine écoulée, plus de 400 manifestants ont été malmenés et arrêtés et une cinquantaine de journalistes ont été blessés. Des dirigeants et des militants de l'opposition ont également été arrêtés sans ménagement.
Les forces spéciales et la police ont pénétré dans les domiciles et les bureaux des partis et des militants de l'opposition, et certaines perquisitions auraient été menées sans la présence de témoins.
Par ailleurs, certains employés d'institutions publiques ont démissionné de leur poste. Le peuple géorgien a déclaré qu'il n'abandonnerait pas tant qu'il n'aurait pas atteint son objectif final, à savoir "la reprise des négociations d'adhésion avec l'Union européenne et l'appel à de nouvelles élections"
La crise enfle depuis la proclamation des résultats des élections législatives
Rêve géorgien a conservé le contrôle du parlement lors des élections du 26 octobre, largement considérées comme un référendum sur les efforts déployés par le pays pour adhérer à l'Union européenne. L'opposition a déclaré que le vote avait été truqué avec l'aide du voisin russe, qui cherche à maintenir la Géorgie dans sa sphère d'influence.
Les observateurs électoraux européens avaient déclaré que le scrutin s'était déroulé dans une atmosphère de « division » marquée par des cas de corruption, de bourrages d'urnes et de violences physiques.