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"Un océan d'absurdité" : Netanyahu conteste les accusations de fraude et de corruption

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu arrive au tribunal de district pour son procès pour corruption présumée, à Tel Aviv, en Israël, le mardi 10 décembre 2024.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu arrive au tribunal de district pour son procès pour corruption présumée, à Tel Aviv, en Israël, le mardi 10 décembre 2024. Tous droits réservés  Menahem Kahana/Pool Photo via AP
Tous droits réservés Menahem Kahana/Pool Photo via AP
Par Euronews avec AP
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est présenté mardi à la barre d'un tribunal de Tel Aviv, dans le cadre d'un procès reporté à plusieurs reprises par la guerre à Gaza.

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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est présenté à la barre mardi dans le cadre de son long procès pour corruption présumée, alors qu'il fait face à un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et que les combats à Gaza se poursuivent.

C'est la première fois qu'un Premier ministre israélien en exercice se présente au tribunal en tant qu'accusé pénal.

Débuté en 2020, ce procès a été reporté à plusieurs reprises à la demande du dirigeant israélien qui invoquaient les hostilités à Gaza suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023.

Au tribunal de Tel Aviv, mardi, Benjamin Netanyahu a qualifié d'"océan d'absurdité" les accusations de corruption, de fraude et d'abus de confiance portées contre lui.

"J'ai attendu ce moment pendant huit ans pour dire la vérité", a déclaré le Premier ministre, debout sur un podium dans une salle d'audience bondée.

Trois chefs d'accusation contre Benjamin Netanyahu

Lors de ses multiples comparutions prévues devant le tribunal, Benjamin Netanyahu répondra à des accusations de fraude, d'abus de confiance et d'acceptation de pots-de-vin dans trois affaires distinctes.

Il est accusé d'avoir accepté des dizaines de milliers de dollars de cigares et de champagne de la part d'un producteur milliardaire d'Hollywood en échange de son aide pour des intérêts personnels et commerciaux, ainsi que d'avoir favorisé une réglementation avantageuse pour les magnats des médias en échange d'une couverture favorable de lui-même et de sa famille.

Benjamin Netanyahu, âgé de 75 ans, nie ces accusations, les qualifiant de "chasse aux sorcières impitoyable" orchestrée selon lui par des médias hostiles et un système judiciaire partisan qui chercheraient à renverser son long règne.

Benjamin Netanyahu arrive pour assister à une audience dans le cadre de son long procès pour corruption présumée, à Tel Aviv, en Israël, le mardi 10 décembre 2024.
Benjamin Netanyahu arrive pour assister à une audience dans le cadre de son long procès pour corruption présumée, à Tel Aviv, en Israël, le mardi 10 décembre 2024. Menahem Kahana/Pool Photo via AP

Si le témoignage, qui doit avoir lieu six heures par jour, trois jours par semaine pendant plusieurs semaines, occupera une grande partie des heures de travail de Benjamin Netanyahu, ce dernier a affirmé qu'il pourrait "trouver un équilibre" entre le procès et les affaires de l'État.

Des dizaines de personnes se sont rassemblées mardi devant le tribunal de Tel Aviv, certaines protestant contre le Premier ministre - y compris des membres des familles des otages détenus à Gaza -, d'autres venues lui exprimer leur soutien.

Une banderole drapée devant le tribunal affichait ainsi le message "Ministre du crime", tandis que des partisans du dirigeant israélien scandaient "Netanyahu, le peuple te soutient".

Une crise politique profonde en Israël

Selon la loi israélienne, les Premiers ministres inculpés ne sont pas tenus de démissionner.

Mais les accusations portées contre Benjamin Netanyahu ont provoqué de profondes divisions en Israël, les manifestants exigeant sa démission et ses anciens alliés politiques refusant de siéger au gouvernement avec le dirigeant, entraînant une crise politique qui a conduit à cinq élections en moins de quatre ans à partir de 2019.

Des Israéliens protestent contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu et demandent la libération des otages du Hamas, à Tel Aviv, en Israël, le samedi 7 décembre 2024.
Des Israéliens protestent contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu et demandent la libération des otages du Hamas, à Tel Aviv, en Israël, le samedi 7 décembre 2024. Mahmoud Illean/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés

Les partisans du Premier ministre affirment quant à eux que ces accusations sont le résultat de la partialité et des excès du système judiciaire.

Malgré la pression, Benjamin Netanyahu, qui polarise de plus en plus l'opinion en Israël, a rejeté les appels à la démission et s'en est pris à plusieurs reprises aux forces de l'ordre, aux médias et aux tribunaux.

Ce procès reprend alors que le dirigeant israélien fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés commis dans la bande de Gaza et en Israël.

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