La législation, qui a été approuvée par le parlement iranien en septembre 2023, ne sera pas envoyée au gouvernement pour être promulguée.
On ne sait pas encore si cette pause est temporaire ou permanente.
La loi devait autoriser des sanctions très lourdes, et même la peine de mort pour le militantisme contre les lois discriminatoires du pays rendant le port du voile obligatoire, ce qui allait constituer une escalade dangereuse.
Nombreux sont ceux qui pensent que cette loi durcie aurait pu raviver les protestations qui ont suivi l'arrestation, puis l'assassinat de Mahsa Amini, 22 ans, en septembre 2022.
Mahsa Amini a été tuée par la police des mœurs iranienne pour avoir protesté contre cette loi datant de l'arrivée du régime islamique en Iran en 1979.
De nouveaux symboles pour la jeunesse iranienne cette année
Certaines femmes iraniennes refusent de se voir imposer par le régime, leur conduite et notamment le port du hijab. Parmi elles, la chanteuse Parastoo Ahmadi qui sur sa chaine Youtube et au risque de sa vie, a interprété non voilée une de ses chansons.
Les autorités sont "intervenues et ont pris les mesures appropriées, ouvrant des poursuites contre la chanteuse et la production" a rapporté une agence de presse iranienne.
Début novembre une étudiante iranienne de l’université Azad de Téhéran s’est déshabillée en pleine rue en signe de protestation après avoir été prise à partie par la police des mœurs et des forces de sécurité en raison de son accoutrement.