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La bande de Gaza a perdu 6% de sa population depuis octobre 2023

Des enfants dans un camp de déplacés palestiniens sur le front de mer à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, le vendredi 27 décembre 2024.
Des enfants dans un camp de déplacés palestiniens sur le front de mer à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, le vendredi 27 décembre 2024. Tous droits réservés  Abdel Kareem Hana/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Abdel Kareem Hana/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Euronews
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Depuis le début de la guerre en octobre 2023, la bande de Gaza a perdu 6 % de sa population. Des habitants tués dans des bombardements israéliens, portés disparus, ou qui ont quitté l’enclave.

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Depuis plus d’un an, les images poignantes de Gazaouis en larmes devant la dépouille d’un proche enveloppé dans un linceul sont quotidiennes.

Et le bilan de la guerre s’alourdit tous les jours.

Au milieu des horreurs vécues par les civils, un chiffre dévoilé par le bureau central palestinien des statistiques fait froid dans le dos.

Depuis le début de la guerre en octobre 2023, la bande de Gaza a perdu 6 % de sa population, soit environ 160 000 habitants.

Ce nombre comprend les 100 000 Gazaouis qui ont fui l’enclave, ceux qui sont portés disparus, environ 11 000 personnes, mais également les personnes décédées.

En une année, l’armée israélienne a tué plus de 45 500 personnes.

Les enfants, les femmes et les personnes âgées représentent la majorité des victimes.

Le bilan humain du conflit, qui s’appuie notamment sur des données issues des hôpitaux ou des secours comme la Croix-Rouge, est fourni par le ministère de la Santé de la bande de Gaza.

Bien que cette administration soit contrôlée par le Hamas, ses chiffres sont jugés fiables par l’ONU, voire même sous-évalués par la revue médicale scientifique britannique The Lancet.

Le ministère israélien des Affaires Étrangères a immédiatement réagi à ces données, qu’il juge “montées de toutes pièces dans le but de diffamer Israël”.

Face aux multiples accusations de génocide, émanant d’ONG comme Amnesty International ouMédecins sans frontièress, ou d’États comme l’Afrique du Sud, Israël affirme respecter le droit international et dit avoir le droit de se défendre.

Le pays a lancé une offensive dans la bande de Gaza, après l’attaque du Hamas, le 7 octobre, qui a fait plus de 1 000 morts en Israël.

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