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Mozambique : le retour d'exil du principal opposant tourne à l'affrontement

Le chef de l'opposition mozambicaine, Venâncio Mondlane, s'adresse aux journalistes à son arrivée à l'aéroport international de Mavalane, à Maputo.
Le chef de l'opposition mozambicaine, Venâncio Mondlane, s'adresse aux journalistes à son arrivée à l'aéroport international de Mavalane, à Maputo. Tous droits réservés  AP Photo/Carlos Uqueio
Tous droits réservés AP Photo/Carlos Uqueio
Par Ricardo Figueira & Somaya Aqad avec LUSA, AP
Publié le
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Le leader de l'opposition mozambicaine Venâncio Mondlane a été accueilli ce jeudi par une foule à son retour dans le pays. La police a violemment réprimé la manifestation de soutien. Trois personnes ont été tuées.

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La répression des manifestations de soutien au leader de l'opposition mozambicaine, Venâncio Mondlane, a fait au moins trois morts ce matin dans la capitale Maputo.

Mondlane, qui prétend être le vainqueur des élections présidentielles du 9 octobre, est rentré au pays jeudi dans une ambiance triomphale après deux mois d'exil auto-imposé. Mondlane a fui le pays en raison des troubles qui ont éclaté après les élections et qui se sont intensifiés avec la certification des résultats le mois dernier, qui a donné la victoire au candidat du FRELIMO, Daniel Chapo.

Les violences de ces dernières semaines ont fait plus de 100 morts dans le pays. Certains groupes d'opposition affirment même que les émeutes ont tué plus de 200 personnes.

Ce jeudi, Mondlane a été accueilli par des milliers de personnes dans la capitale mozambicaine et a procédé à une inauguration symbolique. Après un accueil enthousiaste à l'aéroport, Mondlane s'est rendu dans le centre de Maputo, dans le quartier de Mercado Estrela, où il a prononcé un discours devant la foule et où la police a fini par ouvrir le feu et lancer des gaz lacrymogènes sur la foule qui fêtait le retour du candidat. Suite à cet épisode, on ne sait pas où se trouve Mondlane.

Auparavant, la police avait bloqué l'accès à l'aéroport pour empêcher la foule de venir accueillir Mondlane.

Le candidat du parti PODEMOS avait quitté le Mozambique il y a deux mois, craignant pour sa vie après l'assassinat de deux figures du mouvement.

Venâncio Mondlane s'est montré prêt à entamer des négociations pour mettre fin à la violence qui sévit dans le pays.

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