Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Ukraine : le Kremlin confirme l'entretien téléphonique entre Trump et Poutine prévu mardi

 Le président américain s'entretiendra ce mardi avec le chef du Kremlin.
Le président américain s'entretiendra ce mardi avec le chef du Kremlin. Tous droits réservés  Mikhail Metzel, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP; AP Photo/Alex Brandon
Tous droits réservés Mikhail Metzel, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP; AP Photo/Alex Brandon
Par Tamsin Paternoster
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Les négociateurs américains continuent à faire pression sur la Russie pour qu'elle accepte une proposition de cessez-le-feu de 30 jours avec l'Ukraine.

PUBLICITÉ

Le président américain Donald Trump a annoncé, dimanche, qu'il discuterait de la fin de la guerre en Ukraine avec le président russe Vladimir Poutine mardi.

Une annonce confirmée par Moscou, ce lundi. "Oui, c'est bien le cas. Une telle conversation téléphonique est en effet en préparation pour mardi", a précisé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en réponse à une question des journalistes.

Il s'agira du deuxième appel officiels entre les deux chefs d'État depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

"Beaucoup de travail a été accompli au cours du week-end. Nous voulons voir si nous pouvons mettre fin à cette guerre", a déclaré le président américain dimanche soir, à bord d'Air Force One. "Je pense que nous avons de bonnes chances".

Le 47e président américain tente d'obtenir le soutien de la Russie pour un cessez-le-feu provisoire de 30 jours et l'arrêt des combats, que l'Ukraine a accepté la semaine dernière.

"Nous parlerons de terres. Nous parlerons de centrales électriques", affirme Donald Trump, ajoutant que les négociateurs avaient déjà discuté de la "répartition de certains actifs".

Son envoyé spécial Steve Witkoff, qui s'est récemment rendu à Moscou pour faire avancer les négociations, déclare que les discussions avec Vladimir Poutine ont été "positives" et "axées sur les solutions".

Il a cependant éludé les exigences de Moscou pour un éventuel cessez-le-feu : la reddition des forces ukrainiennes à Koursk, l'arrêt de l'aide militaire à l'Ukraine et la reconnaissance des territoires ukrainiens saisis par la Russie en tant que territoires russes.

Garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu

Vladimir Poutine a par ailleurs déclaré qu'il n'accepterait pas le déploiement de forces européennes de maintien de la paix en Ukraine, une idée proposée par la France et le Royaume-Uni.

Samedi, le président français Emmanuel Macron a laissé entendre dans des déclarations publiées dans plusieurs journaux que l'acceptation par la Russie de ces troupes - qu'il a décrites comme des contingents de soldats - n'est pas nécessaire puisque l'Ukraine est un État souverain.

"Si l'Ukraine demande à des forces alliées de se trouver sur son territoire, ce n'est pas à la Russie de les accepter ou de les refuser", déclare le président de la République.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre le président français Emmanuel Macron en marge du Conseil européen sur l'Ukraine, à Bruxelles, le jeudi 6 mars 2025.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rencontre le président français Emmanuel Macron en marge du Conseil européen sur l'Ukraine, à Bruxelles, le jeudi 6 mars 2025. Ludovic Marin, Pool via AP

Dimanche, le secrétaire d'État américain Marco Rubio a appelé son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour discuter des "prochaines étapes" après les réunions en Arabie saoudite.

Les deux hommes ont convenu de "travailler au rétablissement de la communication entre les États-Unis et la Russie", selon un document du département d'État américain, sans mentionner la proposition de cessez-le-feu.

Kyiv fixe des lignes rouges

L'Ukraine est prête à négocier un accord de paix avec la Russie, mais reste ferme sur plusieurs points essentiels, a rapporté le 16 mars le quotidien britannique The Independent, citant de hauts responsables ukrainiens.

Ces conditions sont les suivantes :

  • aucun territoire supplémentaire ne doit être cédé à la Russie, y compris dans les régions partiellement occupées de l'Ukraine,
  • le retour de milliers d'enfants ukrainiens illégalement déportés en Russie,
  • le retour de milliers de civils détenus illégalement par la Russie,
  • des garanties internationales de sécurité au cas où Moscou ne respecterait pas les termes d'un futur cessez-le-feu.

Les affrontements se poursuivent en marge des négociations

Pour sa part, le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse Vladimir Poutine de faire traîner "délibérément" la proposition de cessez-le-feu afin de compliquer le processus et de prolonger la guerre.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, s'est fait l'écho des critiques du dirigeant ukrainien après avoir organisé samedi un sommet virtuel sur l'Ukraine, au cours duquel il a qualifié la réponse de la Russie de "pas assez bonne".

La proposition de cessez-le-feu soutenue par les États-Unis et acceptée par l'Ukraine à la suite de pourparlers en Arabie saoudite prévoit un arrêt des combats pendant 30 jours, y compris dans la mer Noire et sur la ligne de front.

Les efforts diplomatiques visant à obtenir un accord de cessez-le-feu interviennent alors que la Russie et l'Ukraine ont échangé des tirs de drones pendant le week-end et jusqu'à lundi matin, selon des responsables des deux pays.

Enfin, l'état-major ukrainien a confirmé dimanche le retrait des troupes ukrainiennes du centre logistique de Soudja, dans la région de Koursk, où l'Ukraine avait lancé une incursion surprise l'année dernière.

Sources additionnelles • AP

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

L'Union européenne, grande absente des négociations sur le cessez-le-feu en Ukraine

L'état-major à Kyiv confirme le retrait des troupes ukrainiennes de Soudja, dans la région de Koursk

La "coalition des volontaires" exhorte Poutine à accepter un cessez-le-feu en Ukraine