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Gaza : en visite dans le Sinaï, Emmanuel Macron appelle à une reprise rapide de l'aide humanitaire

Des Gazaouis tentent de retrouver leurs biens dans les décombres.
Des Gazaouis tentent de retrouver leurs biens dans les décombres. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Sertac Aktan avec EBU
Publié le Mis à jour
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"La priorité des priorités". Lors de son séjour à Al-Arich, près de Gaza, le président français exhorté Israël à rouvrir les points de passage de l'aide humanitaire vers l'enclave palestinienne et à un nouveau cessez-le-feu entre l'État hébreu et le Hamas.

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Lors d'une visite à Al-Arich, dans la péninsule du Sinaï, dans le nord-est de l'Égypte, Emmanuel Macron s'est rendu ce mardi avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un centre de stockage de l'aide humanitaire destinée à Gaza, à une cinquantaine de kilomètres de l'enclave.

Le chef de l'État français a appelé à un nouveau cessez-le-feu entre le Hamas et Israël et à une reprise des flux d'aide humanitaire vers Gaza.

"La situation humanitaire à Gaza est intenable. La reprise de l'aide, la libération des otages, le cessez-le-feu et le chemin vers la paix sont absolument indispensables" a déclaré le président français sur le réseau social X.

Le président de la République a également appelé à "la reprise d'un cessez le feu pour 40 jours", la libération des otages détenus pas le Hamas et "la reprise de discussions afin de consolider un accord sur la solution sécuritaire et politique à Gaza" après l'établissement d'un cessez-le-feu, "la démilitarisation du Hamas, l'avancée des discussions sur la gouvernance palestinienne".

La visite d'Emmanuel Macron intervient à un moment critique pour le Moyen-Orient, après qu'Israël a réimposé le mois dernier un blocus de Gaza et repris ses combats contre le Hamas, faisant voler en éclats la trêve fragile.

Entretiens avec al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie

Après son arrivée au Caire dimanche dernier, Emmanuel Macron a discuté de la guerre à Gaza avec son homologue égyptien Abdel Fattah el-Sissi, puis avec le roi Abdallah II de Jordanie, deux proches alliés de l'Occident qui souhaitent également voir cesser les combats à Gaza.

L'Égypte, avec le Qatar, a été l'un des principaux médiateurs du cessez-le-feu qui est entré en vigueur le 19 janvier, mais qui s'est effondré le mois dernier.

Le président français a annoncé son intention de rencontrer des Palestiniens blessés, des professionnels de la santé et des membres du personnel de sécurité et devrait également visiter les entrepôts du Croissant-Rouge et rencontrer des représentants des Nations unies et d'autres groupes d'aide.

Des Égyptiens devant une bannière du président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi et de son homologue français Emmanuel Macron à Al-Arich, le 8 avril 2025.
Des Égyptiens devant une bannière du président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi et de son homologue français Emmanuel Macron à Al-Arich, le 8 avril 2025. AP Photo

"Les négociations doivent reprendre sans délai et de manière constructive et je tiens à saluer les efforts inlassables de l'Égypte en faveur du cessez-le-feu et de la libération des otages", a déclaré Macron ce lundi.

Al-Sissi a abondé en ce sens déclarant que "l'instauration d'une paix et d'une stabilité durables au Moyen-Orient restera une question farfelue tant que la question palestinienne ne sera pas réglée de manière équitable".

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