L'organisation a également revendiqué la responsabilité d'une attaque à la bombe devant le ministère du Travail en 2024 et les a dédiées au "peuple palestinien et à sa résistance héroïque".
Dans un message publié en ligne dimanche, l'organisation extrémiste "Revolutionary Class Self-Defense" a revendiqué la responsabilité de l'attentat à la bombe contre la compagnie ferroviaire Hellenic Train, qui a eu lieu vendredi soir à Athènes.
Celle-ci avait fait des dégâts limités mais aucun blessé, après qu'un journal et un site web d'information ont été informés de l'explosion 40 minutes à l'avance par un appel téléphonique anonyme.
Le groupuscule reconnaît également être à l'origine d'une autre attaque devant le ministère du Travail en 2024. Dans un manifeste publié dimanche, il dédie ces deux attentats au "peuple palestinien et à leur résistance héroïque".
Deux ans après la catastrophe ferroviaire de Tempi
L'attaque de vendredi soir est intervenue dans un climat de tension en Grèce, alors que des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues ces derniers mois pour marquer le deuxième anniversaire de la catastrophe ferroviaire de Tempi.
Le 28 février 2023, une erreur d'aiguillage de la compagnie Hellenic Train entraîne une violente collision entre un train de marchandises et un train de passagers, qui fait 57 morts, dont beaucoup d'étudiants.
Depuis, près de 40 personnes ont fait l'objet de poursuites pour négligence, mais les autorités grecques sont accusées d'avoir délibérément étouffé l'enquête, une allégation reprise par le groupuscule "Revolutionary Class Self-Defense".
L'organisation affirme en effet que l'attentat de vendredi contre Hellenic Train a été perpétré en réponse à l'accident de train mortel "et à la tentative de dissimuler le crime de Tempi", évoquant également la "responsabilité politique" du gouvernement.