Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

États-Unis : une action en justice contre l'administration Trump relance le débat sur les armes automatiques

FILE - Sur cette photo du 19 janvier 2016, des armes de poing sont exposées sur le stand de Smith&Wesson au salon Shooting, Hunting and Outdoor Trade Show à Las Vegas.
FILE - Sur cette photo du 19 janvier 2016, des armes de poing sont exposées sur le stand de Smith&Wesson au salon Shooting, Hunting and Outdoor Trade Show à Las Vegas. Tous droits réservés  John Locher/Copyright 2016 The AP. Tous droits réservés
Tous droits réservés John Locher/Copyright 2016 The AP. Tous droits réservés
Par Malek Fouda
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

Les gâchettes qui peuvent être fixées sur les fusils semi-automatiques pour les transformer en armes automatiques avaient été interdites sous l'administration Biden.

PUBLICITÉ

Seize États américains ont intenté une action en justice contre l'administration Trump concernant sa proposition d'autoriser la vente de gâchettes à réarmement forcé, qui permettent d'augmenter la cadence de tir des fusils semi-automatiques, et de restituer les dispositifs déjà saisis à leurs propriétaires.

L'action en justice, annoncée lundi, soutient que la restitution des gâchettes violerait les lois fédérales, mettrait en danger les résidents et le personnel chargé de l'application de la loi, et pourrait aggraver la violence armée. La plainte a été déposée auprès d'un tribunal fédéral du Maryland.

Plusieurs batailles juridiques ont eu lieu au sujet de ces dispositifs, qui peuvent être utilisés en remplacement de la gâchette standard d'un fusil de type AR-15.

L'administration Biden soutenait que les gâchettes à réarmement forcé permettent de transformer une arme semi-automatique en mitraillette en vertu de la loi fédérale, car une pression constante du doigt permet à un fusil de continuer à tirer, à la manière d'une arme totalement automatique.

Une action intentée par des procureurs affiliés au Parti démocrate

Rare Breed Triggers, le fabricant de ces dispositifs, affirme que le Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) les a mal classés et n'a pas tenu compte des demandes de cessation des ventes de gâchettes avant d'être poursuivi par l'administration Biden.

Le ministère de la Justice a annoncé le mois dernier un accord avec la société autorisant la vente de gâchettes à réarmement forcé. Auparavant, l'entreprise était représentée par David Warrington, qui est actuellement le conseiller juridique de Donald Trump à la Maison Blanche.

Conformément à l'accord, Rare Breed Triggers a accepté de s'abstenir de fabriquer des dispositifs pour armes de poing, selon le ministère de la Justice. Le règlement exige également que l'ATF restitue au gouvernement les gâchettes qui ont été confisquées ou remises volontairement par leurs propriétaires.

Le procès intenté par les États est mené par les procureurs généraux du Delaware, du Maryland et du New Jersey.

Les autres États participants sont le Colorado, Hawaï, l'Illinois, le Maine, le Massachusetts, le Michigan, le Minnesota, le Nevada, l'Oregon, Rhode Island, le Vermont, Washington, ainsi que le district de Columbia.

Tous les procureurs généraux de ces États sont affiliés au Parti démocrate, bien que le bureau d'Hawaï soit officiellement non partisan.

Sources additionnelles • AP

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Deux pompiers tués dans une embuscade en Idaho

Le gouvernement Trump renvoie tous les membres d'un groupe consultatif sur les vaccins

Le FBI saisit 150 bombes artisanales, l'une des plus importantes prises jamais réalisées