Les frappes de représailles de l'Iran sur Israël se sont poursuivies samedi dans la nuit, tuant au moins trois Israéliens et en blessant des dizaines d'autres.
Une nuit de peur et d'incertitude : après les frappes de représailles iraniennes sur Israël vendredi soir, les habitants de Tel-Aviv sortent lentement des abris antiatomiques pour constatent avec effroi les dégâts.
Dans ce quartier, les bombardements de Téhéran ont touché plusieurs maison, dont celle-de Moshe Shani : "il y a eu une sirène, j'ai réveillé ma femme, nous sommes descendus en courant dans l'abri, nous avons fermé la porte à clé, après quelques minutes il y a eu un boum qui a fait trembler toute la porte de l'abri. La porte s'est ouverte dans l'abri et nous avons entendu des bruits. Nous avons pensé que c'était ça, que la maison avait disparu et que la moitié de la maison s'était effondrée."
"C'est la première fois qu'une telle chose se produit dans le quartier, à une échelle aussi folle. Nous sommes en train de nous en remettre" ajoute Opal Mizrachi, une voisine.
David, un habitant du quartier touché par l' attaque iranienne pendant la nuit, David affirme soutenir l'action militaire d'Israël : "rien ne nous découragera. Nous devons poursuivre notre mission."
De son côté, Erez exprime sa frustration et sa tristesse : "j'espérais que rien de tout cela n'arriverait. Ni pour nous, ni pour eux."
Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a affirmé samedi que l’armée israélienne allait à nouveau frapper "tous les sites du régime" en Iran, ajoutant que les frappes israéliennes avaient porté un "coup réel au programme" nucléaire de la République islamique.