Israël-Iran : la guerre entre dans sa deuxième semaine, pas de répit en vue

L'ambassade d'Allemagne à Téhéran a été fermée jusqu'à nouvel ordre "en raison de la situation de crise actuelle", a indiqué la représentation diplomatique sur son site web.

"Veuillez ne pas vous rendre à l'ambassade ou au consulat. Les rendez-vous déjà pris ont été annulés", a précisé l'ambassade.

En raison de la guerre entre Israël et l'Iran, le ministère allemand des Affaires étrangères a déclaré samedi qu'il avait retiré tout le personnel de son ambassade à Téhéran et l'avait fait sortir du pays.

Le service est toujours joignable en ligne pour les Allemands restés en Iran. Sur son site web, l'ambassade donne des conseils sur les différentes possibilités de quitter le pays par voie terrestre via l'Arménie ou la Turquie.

Selon le MAE allemand, il reste environ 1 000 citoyens allemands en Iran.

Les rebelles yéménites menacent d'attaquer les navires américains en mer Rouge si les États-Unis se joignent aux frappes israéliennes contre les installations nucléaires et militaires de l'Iran.

"Si les États-Unis sont impliqués dans une attaque et une agression contre l'Iran avec l'ennemi israélien, les forces armées prendront pour cible ses navires et ses bâtiments de guerre en mer Rouge", a déclaré le porte-parole militaire du groupe soutenu par l'Iran, Yahya Saree.

L'Iran a reconnu avoir détenu un cycliste allemand pour espionnage présumé, rapporte The Associated Press, après que des images de l'arrestation de l'homme anonyme ont été diffusées par l'agence de presse semi-officielle Mehr.

Selon les informations d'AP, l'agence de presse allemande DPA avait précédemment rapporté que l'arrestation avait eu lieu l'année dernière et que l'homme était détenu dans la prison d'Evin à Téhéran, où plusieurs citoyens européens ont été détenus arbitrairement ces dernières années.

Euronews a contacté le ministère allemand des Affaires étrangères pour confirmer la détention du ressortissant allemand et pour corroborer la date de l'arrestation.

Le fait que Téhéran reconnaisse publiquement la détention pourrait indiquer qu'il cherche à utiliser le détenu comme monnaie d'échange, l'Allemagne étant l'un des principaux pays européens à mener des efforts pour trouver une solution diplomatique au conflit.

Dans un communiqué, le Premier ministre qatari, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, a appelé à des "efforts régionaux et internationaux concertés pour désamorcer les tensions et résoudre les différends" après une réunion à Istanbul avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Le Premier ministre qatari a également condamné l'"agression" d'Israël contre l'Iran, la décrivant comme "une violation manifeste des règles et des principes du droit international".

Dans un message posté sur X, un conseiller du guide suprême iranien, Ali Khamenei, a déclaré que Téhéran "s'occuperait" du directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, une fois la guerre terminée.

La menace d'Ali Larijani laisse entendre que Téhéran estime que l'agence atomique a joué un rôle dans le déclenchement du conflit.

Dans un récent rapport trimestriel, l'AIEA s'est déclarée "gravement préoccupée" par le stock d'uranium enrichi de Téhéran à un niveau proche de celui de l'armement, affirmant que l'Iran était devenu "le seul État non doté d'armes nucléaires à produire de telles matières".

Mais depuis, Rafael Grossi a répété à plusieurs reprises qu'il n'y avait pas de preuve concluante que l'Iran était en train de développer des armes nucléaires.

Plusieurs "explosions puissantes" ont été entendues à Ahvaz, dans le sud-ouest de l'Iran, rapporte le quotidien Shargh, au neuvième jour des hostilités entre la République islamique et Israël.

Ahvaz est la capitale de la province du Khouzestan, située à la frontière irakienne et principale région pétrolière d'Iran. 

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Lors d’une interview accordée jeudi à la télévision publique israélienne, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a refusé de répondre à la question de……

Dans le discours prononcé en ouverture d'une réunion de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à Istanbul, Recep Tayyip Erdoğan a vivement critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'accusant de "ne pas vouloir résoudre les problèmes par des moyens diplomatiques" et comparant même ses "ambitions" à celles d'Hitler.

Le dirigeant turc a déclaré que les frappes israéliennes sur l'Iran avaient pour but de faire dérailler les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis.

Il a également déclaré que l'Iran avait pris des "précautions légitimes" pour protéger son propre peuple "dans le cadre de l'autodéfense".

AP Photo/Khalil Hamra

Emmanuel Macron déclare avoir reçu un appel de son homologue iranien Masoud Pezeshkian et qu'ils se sont mis d'accord pour "accélérer" les négociations entre les puissances européennes et l'Iran sur son programme nucléaire contesté.

L’Iran ne doit jamais avoir l’arme nucléaire et il lui appartient de donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques.

Le président de la République a également appelé à la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris, citoyens français détenus en Iran.

Leur détention inhumaine est injuste. J’attends leur retour en France.

L'armée israélienne a diffusé des images satellite montrant les destructions subies par le site nucléaire d'Ispahan après les frappes de ce matin.

Les images suggèrent que plusieurs installations en surface ont été touchées et endommagées.

Magen David Adom, le service d'urgence national israélien, a déclaré qu'une frappe de drone avait touché un immeuble résidentiel de deux étages à Beit She'an, dans le nord d'Israël.

"À ce stade, aucune victime visible n'a été identifiée. Les forces présentes sur le site effectuent des recherches sous les décombres pour s'assurer que personne n'est pris au piège", peut-on lire dans un message sur X.

Saeed Izadi, qui dirigeait le Corps palestinien de la Force Qods, la branche étrangère des Gardiens de la révolution iraniens, a été tué lors d'une frappe sur un appartement dans la ville iranienne de Qom, a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

L'armée israélienne a ensuite déclaré qu'elle avait tué un deuxième commandant du Corps des gardiens à l'étranger, identifié comme Benham Shariyari, lors d'une frappe sur son véhicule dans la nuit à l'ouest de Téhéran.

Par ailleurs, Aminpour Joudaki, le commandant de l'unité de drones de l'armée de l'air du Corps des gardiens de la révolution islamique a été tué lors d'une frappe aérienne israélienne vendredi, a indiqué Tsahal.

L’Iran n’a pas confirmé leur mort.