Selon l'hôpital Shifa, dans le nord de la bande de Gaza, huit personnes sont mortes brûlées après un bombardement israélien sur une école du camp de réfugiés de Jabaliya.
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Israël poursuit son offensive sur la bande de Gaza. Selon le personnel de santé sur place, au moins 62 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes depuis vendredi.
À la mi-journée, une frappe aérienne dans l'est de la ville de Gaza a tué 11 personnes, dont les corps ont été transportés à l'hôpital Al-Ahli. Une autre frappe près de l'entrée du camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Gaza, a fait deux morts, selon l'hôpital Al-Awda.
L'hôpital Shifa, dans le nord de la bande de Gaza, a reçu un total de 10 corps, dont huit sont morts brûlés, après qu'Israël a bombardé une école dans le camp de réfugiés de Jabaliya.
Dans le même temps, les responsables de l'hôpital Nasser, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, ont déclaré avoir reçu les corps de 17 personnes.
Dans la ville de Gaza, à la suite d'une frappe israélienne, les secouristes cherchaient des survivants dans un stade abritant des déplacés gazaouis, où 12 personnes avaient trouvé la mort.
Israël nie avoir ordonné à des soldats de tirer sur des habitants de Gaza en quête d'aide
L'armée israélienne a démenti une nouvelle information selon laquelle des soldats auraient reçu l'ordre de tirer sur des Palestiniens non armés qui attendaient de l'aide à Gaza.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, plus de 500 Palestiniens ont été tués et des centaines d'autres blessés alors qu'ils tentaient d'obtenir de la nourriture distribuée par la Fondation humanitaire de Gaza il y a environ un mois.
Des témoins palestiniens rapportent que les troupes israéliennes ont tiré sur les foules qui s'approchaient des sites d'aide. L'armée israélienne affirme qu'elle n'a procédé qu'à des tirs de sommation et qu'elle enquête sur les cas où des civils ont été blessés.
Trump déclare qu'un cessez-le-feu pourrait être proche
Entre-temps, s'exprimant depuis le bureau ovale vendredi, le président américain Donald Trump a déclaré : "Nous pensons qu'au cours de la semaine prochaine, nous obtiendrons un cessez-le-feu".
Il a ajouté : "Nous travaillons sur Gaza et essayons de nous en occuper".
Un fonctionnaire au fait de la question a déclaré à Associated Press que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, est attendu à Washington la semaine prochaine pour des discussions sur le cessez-le-feu à Gaza, l'Iran et d'autres sujets. Le fonctionnaire a requis l'anonymat car il n'était pas autorisé à parler aux médias.
Plus de 6 000 personnes auraient été tuées et plus de 20 000 blessées à Gaza depuis l'effondrement du cessez-le-feu le 18 mars.
Depuis le début de la guerre, plus de 56 000 Palestiniens ont été tués et 132 000 blessés, selon le ministère de la santé de Gaza.
Le conflit a dévasté de grandes parties de Gaza et détruit la majeure partie de sa capacité de production alimentaire.
La guerre a commencé le 7 octobre 2023, lorsque des militants du Hamas ont attaqué le sud d'Israël, tuant environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et en enlevant 251.
De nombreux otages ont depuis été libérés grâce à des accords de cessez-le-feu ou à d'autres accords. Tel-Aviv a sauvé huit otages et récupéré des dizaines de corps. Toutefois, les soldats israéliens ont également abattu par erreur trois otages.